27 février 2011

3rd CCCDTD

This site is designed to allow you to view and download the evidence-based recommendations and supporting materials developed through the Third Canadian Consensus Conference on Diagnosis and Treatment of Dementia (CCCDTD3). All materials are accessible through the buttons on the left-hand side of your screen.

Forty-five experts from the fields of neurology, geriatric medicine, geriatric psychiatry, neuropsychology and family practice reviewed the literature, arranged background papers, developed recommendations, and voted on these recommendations. Over the course of one year, we refined an evidence-based set of recommendations, each gaining approval by at least 80% of the group.

24 février 2011

Sensibiliser les aînés aux transports en commun - Vos nouvelles - Actualités - L'Express d'Outremont & de Mont-Royal

C’est pour informer les résidents qu’André Maratta, directeur du service public de Ville Mont-Royal, a organisé des journées de sensibilisation sur l’utilisation des transports en commun.
Après une présentation auprès des élèves de sept écoles, c’était au tour des aînés d’être informés sur les questions relatives aux transports en commun. Jeudi dernier, une vingtaine de personnes âgées assistaient à une conférence offerte par Irène Maninos et Lucia Dibantolo, toutes deux agentes de prévention de la Société de Transports de Montréal (STM).
La raison principale de cette intervention : rassurer cette population, souvent fragilisée.
Rassurer les aînés
« Les personnes du troisième âge rapportent régulièrement des manques de courtoisie dans les transports en commun. Ils ne se sentent pas toujours à l’aise face à l’incivilité de certains citoyens. Nous avons reçu quelques plaintes de manque de respect ou de civisme. La présence de groupes de jeunes a tendance à les intimider », rapporte André Maratta.
« Pour les aînés qui n’ont jamais utilisé, les transports en commun, c’est difficile de commencer. Ils ont parfois peur, on essaye de les rassurer », commente Irène Maninost.
Mesures de sécurité
Ainsi, les agentes de prévention leur ont rappelé que des dispositifs de sécurité tels qu’un téléphone rouge sur les quais ou les freins d’urgence à bord des wagons sont toujours accessibles. Elles ont aussi souligné l’importance de faire attention dans les escaliers mécaniques. « Les aînés ne savent pas toujours comment réagir en cas d’urgence sur la plateforme du métro », développe Lucia Dibantolo.
Appliquer le règlement
Les représentantes de la STM ont aussi expliqué au public les différents services proposés tels que les navettes Or mises en place pour les aînés. La présentation servait aussi à démystifier le mode de fonctionnement et les obligations liées à la carte de transport. « Si vous montez dans l’autobus et que votre carte n’est plus rechargée, vous fraudez », dit Lucia Dibantolo. Une mauvaise expérience a marqué Margot Simon, résidente de Ville Mont-Royal : « Un chauffeur m’a déjà demandé de payer mon billet, alors que j’avais une carte mensuelle. Je ne savais pas qu’elle était expirée. J’ai dû demander du change à des passagers. J’ai trouvé que ce n’était pas correct. » Une piqûre de rappel parfois nécessaire.

23 février 2011

Une quinquagénaire portée disparue retrouvée saine et sauve | Hugo Meunier | Les patrouilleurs

Ghislaine Boutin

La police n'a d'ailleurs toujours pas confirmé si le corps d'une femme découverte gelée lundi soir devant un immeuble d'Hochelaga-Maisonneuve est celui de Ghislaine Boutin, 76 ans, portée disparue depuis samedi.

Des enquêteurs se sont rendus à la résidence pour personnes âgées où vit Mme Boutin mardi matin, à moins de 300 mètres de l'endroit où le corps a été découvert la veille.

Mardi matin, des enquêteurs se sont rendus au Pavillon Saint-Clément, la résidence pour personnes âgées où habite Mme Boutin. La septuagénaire souffre apparemment de schizophrénie. L'établissement de la rue Théodore est situé à moins de 300 mètres de l'endroit où le corps a été découvert.

Le SPVM préfère attendre les résultats de l'autopsie, attendus aujourd'hui, avant de dévoiler l'identité ou l'âge de la victime.

22 février 2011

Raz-de-marée : Impact de la maladie d'Alzheimer et des affections connexes au Canada

Raz-de-marée : Impact de la maladie d’Alzheimer et des affections connexes au Canada est le rapport publié par la Société Alzheimer à l’occasion du Mois de sensibilisation à la maladie d'Alzheimer. Il révèle de nouvelles statistiques alarmantes sur les coûts économiques et sociaux futurs des démences au Canada.
Les facteurs de risque des démences 11
Facteurs de risque non modifiables 11
Facteurs de risque modifiables 11
Réduction du risque 12

Simulations des interventions 28
Intervention 1 :Mesure de prévention – augmentation de l’activité physique 28
Intervention 2 :Mesure de prévention – programme pour retarder l’apparition des démences 30
Intervention 3 :Mesure de soutien – programme de formation et de soutien pour les aidants naturels 31
Intervention 4 :Mesure de soutien – « navigateur de système » ou gestion de cas 33

Principaux concepts et modèles 45
Modèles de soins intégrés 46
SIPA – Un exemple de soins intégrés pour les personnes âgées 46
Prévention et gestion des maladies chroniques 47
Les démences et le modèle de soins des maladies chroniques 47

Que peut-on faire?
Analyse de scénarios
La première phase de l’étude Raz-de-marée dresse un Scénario de référence des démences,illustrant ce qui arriverait si la vague grandissante de la maladie d’Alzheimer et des démences apparentées n’est pas contrée par des changements majeurs en matière de politiques publiques.Les résultats alarmants de ce scénario ont pour but de faire réagir,mais aussi de fournir un point de référence utile pour évaluer les choix qui s’offrent à nous.La phase d’analyse des scénarios de l’étude montre comment le Scénario de référence des démences peut être utilisé pour définir des actions porteuses,c’est-à-dire comment il peut contribuer à changer le cours des choses pour la société Canadienne.
Quatre scénarios d’intervention,sélectionnés par la Société Alzheimer et son panel d’experts,ont été élaborés :
Intervention 1 : Mesure de prévention – Augmentation de l’activité physique Intervention 2 : Mesure de prévention – Programme pour retarder l’apparition des démences Intervention 3 : Mesure de soutien – Programme de formation et de soutien pour les aidants Intervention 4 : Mesure de soutien – Navigateur de système/Gestion de cas
Ces scénarios ont été choisis,non seulement en fonction de leur valeur anticipée en matière de santé et d’économie,mais aussi de la disponibilité de données empiriques permettant d’étayer les simulations. Ils ne prétendent pas constituer les seules interventions valables.Ils ont pour but d’illustrer comment évaluer et comparer concrètement diverses options possibles.
Pour chacun des scénarios,les experts ont déterminé les données pertinentes et collaboré étroitement avec l’équipe de RiskAnalytica pour adapter le modèle de simulation Life at RiskMD.Comme ils l’ont fait pour le Scénario de référence,les experts ont aussi vérifié la pertinence et la fonctionnalité des résultats de la simulation.Les résultats sont exprimés en termes de « valeur »,à savoir le potentiel de chaque intervention de modifier le fardeau des démences sur la santé et l’économie canadiennes par rapport au Scénario de référence.
Simulations des interventions

Intervention 1 : Mesure de prévention – Augmentation de l’activité physique
Le premier scénario de prévention examine l’impact d’une intervention basée sur des données empiriques qui démontrent que l’augmentation de l’activité physique peut réduire l’incidence de la maladie d’Alzheimer et des démences apparentées.Cette intervention vise à augmenter de 50 % l’activité physique pour tous les Canadiens sains de plus de 65 ans qui sont déjà modérément ou très actifs.
Les données sur la prévalence sont basées sur le niveau d’activité physique déclaré par les personnes interrogées par Statistique Canada dans le cadre des données du CANSIM et le rapport de cote relatif à l’activité physique de l’Étude sur la santé et le vieillissement au Canada (Laurin et al, 2001).
La figure 18 synthétise la valeur de cette intervention sur les 30 prochaines années.
␣␣ Lasimulationdémontrequ’uneaugmentationde50%duniveaud’activitéphysiquedesCanadienssainsdeplusde65ansetquisont,selon leur propre évaluation,déjà modérément ou très actifs,réduit de manière significative le nombre de personnes atteintes de démences à court et à long terme.Les effets qui résultent de cette réduction se traduisent par une diminution du nombre de personnes atteintes et une réduction de la pression exercée sur les soins de longue durée,les soins de proximité et les soins informels.Ainsi,cela génère des économies importantes en matière de coûts de santé directs,de coûts de renonciation des aidants non rémunérés et de coûts indirects associés aux démences et à la prestation de soins par les aidants naturels,et ce,tout au long de la période de simulation.

Intervention 2 : Mesure de prévention – Programme pour retarder l’apparition des démences
Le deuxième scénario d’intervention examine l’impact d’un programme hypothétique de prévention qui permettrait de retarder d’environ deux ans l’apparition de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée.Le programme de prévention cible l’ensemble de la population canadienne adulte saine et associe diverses stratégies prometteuses, fondées sur des preuves, telles qu’une bonne alimentation et un mode de vie sain.
Une étude exhaustive de Brookmeyer et al.(2007) estime que l’effet relatif (prévu) d’un tel programme de prévention réduirait le risque de développer la maladie de 23 %.Ce scénario prend pour hypothèse que le facteur de risque relatif est également applicable à tous les types de démences,aux hommes comme aux femmes,toutes tranches d’âge confondues à partir de 65 ans.
La figure 19 synthétise la valeur de cette intervention au cours des 30 prochaines années. ␣␣ ParrapportauScénarioderéférence,retarderdedeuxansl’apparitiondesdémencesauraitpourrésultatunediminutiondunombrede
personnes atteintes et une réduction significative des contraintes imposées aux ressources en santé et au système de santé. ␣␣ Cetteinterventionamontrédeséconomiessignificativesdescoûtsdesanté,descoûtsderenonciationdesaidantsnaturelsetdescoûts
indirects associés aux démences et à la prestation de soins informels pour toute la période de simulation.

Intervention 3 : Mesure de soutien – Programme de formation et de soutien pour les aidants naturels
La troisième intervention examine l’impact d’un programme de soutien et de renforcement de compétences destiné aux aidants naturels qui réduit le temps consacré à la prestation des soins et allège le fardeau que les démences font peser sur la santé et les finances personnelles des aidants naturels.Cette intervention permet aussi de retarder l’admission des personnes atteintes dans les établissements de soins de longue durée. L’intervention est appliquée à tous les aidants naturels et à toutes les personnes atteintes qui reçoivent des soins.
La réduction en heures de la prestation de soins que présente un tel programme est basée sur une étude de Graff et al.(2008).Cette étude démontre que le nombre d’heures consacrées à la prestation des soins par les aidants naturels peut être réduit en moyenne de 212,3 heures sur une période de 3 mois,lorsque les patients et les aidants naturels bénéficient d’un programme d’ergothérapie visant à améliorer :

␣␣ lacompétence,lesaptitudesetlesstratégiesdecommunicationdesaidantsnaturelspoursuperviserlesactivitésdelaviequotidienne; ␣␣ lesstratégiesd’adaptationaucomportementdupatientetlaresponsabilitédelaprestationdessoinsdanssonensemble.
Un programme de soutien aux aidants naturels a aussi un impact sur l’admission en établissement de longue durée car il permet de retarder celle-ci.
Cet impact est inspiré d’une étude de Mittleman et al.(2006).Cette étude démontre que l’admission des patients atteints de démences en établissements de soins de longue durée pourrait être retardée par une médiane de 557 jours par la prestation d’un programme de counselling et de soutien aux conjoints aidants.Se basant sur cette étude,le scénario de simulation avance que les personnes atteintes admises en établissements de soins de longue durée,dans le cadre du Scénario de référence (aucune intervention),ne seraient admises que 557 jours plus tard.Le scénario de simulation avance également que l’impact de cette mesure sur tous les types d’aidants naturels sera le même que sur les conjoints qui ont fait l’objet de l’étude.
Les figures 20 et 21 synthétisent les deux sources de valeur que fournit cette intervention au cours des 30 prochaines années.La figure 20 traite plus particulièrement de la réduction du temps consacré à la prestation des soins et la figure 21,des avantages liés à une admission plus tardive en établissement de soins de longue durée.
␣␣ Leprogrammedesoutienauxaidantsnaturelsréduiraitleurfardeaufinancier.ComparéauScénarioderéférence,ceprogrammegénéreraitdes économies importantes quant aux coûts de renonciation des aidants non rémunérés et aux coûts indirects associés à la prestation des soins informels.
␣␣ Unprogrammedesoutienauxaidantsquiretardel’admissionencentresd’hébergementatténueraitlapressionsurlesressourcesdeces centres,générant des économies appréciables en coûts de santé.Moins de personnes admises en établissements de soins de longue durée signifierait plus de personnes résidant dans leur milieu et recevant des soins de proximité et des soins informels.Bien que ceci aurait pour effet de transférer les coûts aux aidants non rémunérés en augmentant leurs coûts de renonciation et les coûts indirects associés aux démences et aux soins informels,ce fardeau serait plus que compensé par les économies réalisées en coûts de santé directs.Cela aurait pour effet de réduire considérablement le Fardeau économique total comparé à celui du Scénario de référence.

Intervention 4 : Mesure de soutien – « navigateur de système » ou gestion de cas
Le quatrième scénario examine l’impact qu’aurait un « navigateur de système » (un gestionnaire de cas) assigné à chaque nouveau patient diagnostiqué.Ce « navigateur » coordonnerait les soins pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée et procurerait aux aidants naturels le soutien nécessaire.Dans ce scénario,l’intervention cible toutes les personnes atteintes et leurs aidants naturels.
L’impact d’un navigateur de système est inspiré du Modèle de gestion de cas de Lewisham tiré d’une étude par Challis et al. (2002). Cette étude démontre que les personnes atteintes et leurs aidants qui ont bénéficié de services de gestion des soins intensifs combinant soins secondaires de santé communautaire et gestion des soins intensifs,ont pu rester plus longtemps dans leur milieu.Cela a également permis de réduire le fardeau sur les aidants et de diminuer le coût total des soins par rapport aux personnes qui recevaient les soins habituels.
L’étude conclut qu’un navigateur de système retarderait de deux ans l’admission en établissements de soins de longue durée et réduirait le nombre d’heures consacrées aux soins informels.
Les figures 22 et 23 synthétisent la valeur de cette intervention au cours des 30 prochaines années.La figure 22 traite plus particulièrement de la réduction du temps consacré à la prestation des soins informels et la figure 23,des avantages associés à retarder l’admission en établissements de soins de longue durée.
␣␣ L’assignationd’unnavigateurdesystèmeallégeraitlefardeaufinancierdesaidantsnaturels.ParrapportauScénarioderéférence,cecigénérerait des économies considérables en coûts de renonciation des aidants naturels ainsi qu’en coûts indirects associés à la prestation des soins informels et ce,pour toute la durée du scénario de simulation.
␣␣ L’assignationd’unnavigateurdesystèmeretarderaitl’admissionenétablissementsdesoinsdelonguedurée,atténueraitlapressionsurles ressources de ces établissements et générerait des économies considérables en coûts de santé.À l’instar de l’intervention 3,ceci aurait pour résultat d’augmenter le nombre de personnes atteintes ayant recours aux soins de proximité et aux soins informels et d’augmenter aussi les coûts de renonciation des aidants non rémunérés et les coûts indirects.Toutefois,comme dans le scénario précédent,les économies en coûts de santé directs viendraient compenser largement ces augmentations,et mèneraient à un Fardeau économique total largement inférieur à celui du Scénario de référence.

Série documentaires - Vivre jusqu'au bout | Radio-Canada.ca

Présentation

Vivre jusqu’au bout est une série documentaire de cinq épisodes d’une heure diffusée en rafale du 1er au 5 février 2010 de 13 h à 14 h à la Première Chaîne. (En rediffusion à 22 h).
L’idée de Vivre jusqu’au bout est née en octobre 2008 pendant la diffusion de Vivre autrement, une série documentaire radio sur la santé. Mario Proulx, le réalisateur, a reçu un courriel d’un auditeur de Québec, Yvon Bureau, qui écrivait: « Vous devriez faire la suite de Vivre autrement, ce serait Mourir autrement ». Mario Proulx, en compagnie d’Eugénie Francoeur, s’est penché sur le thème de la mort dans notre société. Il a rencontré une soixantaine de personnes.
Un livre
La série fait l’objet d’un livre. On y trouve une douzaine de grandes entrevues réalisées pour la série, et une dizaine de textes d’artistes comme Daniel Lavoie, Jim Corcoran et Pierre Légaré, qui ont écrit spécialement pour la série radio.
Les Belles Soirées
Une grande conférence publique sera donnée aux Belles Soirées de l’Université de Montréal par Serge Daneau et Luce Des Aulniers, deux des participants de la série. Cet événement a lieu le lundi 1er février.
Sur Internet
Le blogue offre tout le contenu audio des émissions, sans oublier des inédits et les lectures intégrales des œuvres commandées à des artistes. De plus, des interviews avec des personnalités permettent d’aborder le thème de la mort d’une façon différente ou de compléter le contenu de la série. Dans tous les cas, vous pourrez commenter les opinions émises.
Tout cela contribuera à ouvrir un débat public sur le rapport de notre société à la mort.

Épisodes (Inédits et émissions intégrales)

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Les derniers temps de la viePremier épisode: Naître à l’envers
(1er février 2010)
Les derniers temps de la vie La peur et le déni de la mort nous éloignent souvent des gens en fin de vie. Pourtant, les derniers moments sont souvent l’occasion d’une profonde réflexion sur le sens de la vie. Ils sont d’une importance capitale, tant pour ceux qui s’en vont que pour ceux qui restent. C’est le temps des rapprochements, des derniers échanges. On boucle la boucle, on refait les ponts, on demande pardon.
Cette émission offre des témoignages émouvants de réconciliations entre proches qui se font leurs adieux.
Mourir, c’est naître à l’envers, c’est revenir à la vulnérabilité et à la dépendance absolue de l’enfant naissant, puis c’est retourner là d’où il vient, au néant. Devenir vulnérable dans la maladie, puis perdre la maîtrise au moment de la mort, ce sont des réalités qui s’accordent mal avec les valeurs de notre société, qui n’en a que pour le paraître et la performance. Le refus, le déni de la mort sont tels qu’on recourt plus que jamais à l’acharnement thérapeutique pour des malades en phase terminale.
Cet épisode témoigne de l’humanité des médecins, infirmières, psychologues ou bénévoles qui côtoient chaque jour des mourants. Ils donnent de belles leçons de vie. Témoignages sur le devoir de solidarité humaine dans l’accompagnement des gens en fin de vie.
Inédit
Édith Fournier est psychologue. Elle accompagne depuis 12 ans son mari Michel, atteint d’alzheimer. Elle se rend trois fois par semaine au centre hospitalier de longue durée. Exemple d’amour et d’accompagnement ultime.
Écoutez l'extrait audio Écoutez l’intégrale du premier épisode


La peur de la mort et la conscience de vivre au maximumLe deuxième épisode: La ferveur d’exister (2 février 2010) La peur de la mort et la conscience de vivre au maximum Cet épisode porte sur la peur de la mort, mais aussi sur la nécessité d’être conscient de notre condition de mortel. Cette conscience nous amène à vivre au maximum et à laisser de côté les choses sans importance.

Pourquoi a-t-on si peur de la mort dans notre société?

Comment la conjure-t-on?
Comment s’y préparer? Certains choisissent de la côtoyer, d’autres de l’affronter.
De tout temps, la philosophie a cherché à donner un sens à la vie et à la mort.
Comment s’exprime notre désir d’immortalité? L’épisode explore comment le cinéma et la télévision présentent, voire exploitent la mort.
Inédit
Marie de Hennezel est psychologue et auteure de nombreux ouvrages. Pour elle, savoir qu’on est mortel donne un sens à la vie.
Écoutez l'extrait audio Écoutez l’intégrale du deuxième épisode


Les soins palliatifs et l’euthanasieLe troisième épisode: Deux grandes questions (3 février 2010) Les soins palliatifs et l’euthanasie Personne ne souhaite mourir dans les corridors d’une salle d’urgence.
L’idéal, c’est de voir venir la mort, de s’y préparer, pour soi-même et pour ses proches.

Les soins palliatifs existent depuis une trentaine d’années. Ils sont offerts dans des maisons spécialisées, par exemple les maisons Michel-Sarrazin à Québec ou Victor-Gadbois dans la région de Montréal. Ils sont aussi offerts dans certains services hospitaliers. Dans ces lieux, tout est fait pour assurer le confort, pour soulager la douleur des personnes en fin de vie et pour calmer leurs angoisses. Ambiance quasi familiale qui n’a rien à voir avec les départements classiques des hôpitaux.
Quant à l’euthanasie, soit la mort médicalement assistée, on observe depuis quelque temps un débat de société sur cette question brûlante. Des médecins d’ici, mais aussi des philosophes et penseurs célèbres tels que André Comte-Sponville et Axel Kahn s’expriment sur le sujet.
Inédit
Serge Daneault est médecin en soins palliatifs. Il réclame davantage de soins palliatifs pour les 60 000 personnes qui meurent annuellement au Québec.
Écoutez l'extrait audio Écoutez l’intégrale du troisième épisode


Le deuil pour les adultes et pour les enfantsLe quatrième épisode: Le deuil
(4 février 2010)
Le deuil pour les adultes et pour les enfants Dans notre société de performance et de mouvement, on ne veut pas entendre parler de la mort, on ne permet pas aux endeuillés de « faire leur deuil », c’est-à-dire de prendre le temps pour passer au travers, par la parole, par l’écoute, par le partage de la douleur.

Le deuil n’est pas vécu de la même façon par les hommes et par les femmes. À la mort d’un enfant, par exemple, la mère s’en remet difficilement, pleure et s’exprime beaucoup. Souvent, le père retourne rapidement au travail et évite d’exprimer sa peine.
Quant aux enfants qui ont perdu des parents, il est important de leur dire la vérité sur les événements. Autrement, ils peuvent être traumatisés par des histoires qu’on leur fait croire. Des enfants condamnés à mort par la maladie livrent également des témoignages émouvants.
Inédit
Nago Humbert est docteur en psychologie et directeur de l’Unité de consultation en soins palliatifs pédiatriques à l’Hôpital Sainte-Justine. En Occident, les enfants ne meurent plus d’épidémies. Dans le Sud, les enfants meurent de faim, de maladies considérées ici comme bénignes. Le pire, c’est que des enfants sont tués par l’homme.
Écoutez l'extrait audio Écoutez l’intégrale du quatrième épisode


La disparition et la transformation des rites, les croyances et l’athéismeLe cinquième épisode: Les rites et le sacré (5 février 2010) La disparition et la transformation des rites, les croyances et l’athéisme Dans une société dominée par la jeunesse, l’efficacité, le paraître et la performance, on se donne moins la peine d’offrir des rites funéraires aux disparus. Les dépouilles sont souvent incinérées dans les 24 heures suivant le décès.

Pourtant, les rites sont essentiels, car ils permettent un passage et une prise de conscience de la réalité du départ, de l’arrachement. Les rites expriment l’appartenance du défunt à un ou plusieurs groupes: religieux, familial ou de travail. Les rites permettent de resserrer les liens entre les vivants, d’exprimer les émotions ou de les contenir.
Quant aux funérailles, ce sont des moments de retrouvailles et une occasion de se serrer les coudes dans une ambiance de prières et de chants, religieux ou laïques. À cet égard, les rites subissent une transformation souvent heureuse, qui correspond à l’évolution de notre société.
Dans cet épisode, on aborde la question des cultures et des croyances diverses.
Est-il plus facile d’affronter la mort quand on est athée, ou croyant?
Inédit
Mario Beauregard est chercheur en neuroscience à l’Université de Montréal. Il fait notamment des recherches sur les expériences de mort imminente. C’est un scientifique peu commun puisqu’il fait la promotion de l’ouverture d’esprit quant à la spiritualité dans la recherche scientifique.
Écoutez l'extrait audio Écoutez l’intégrale du cinquième épisode

Le mot du réalisateur

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MarioProulxVivre jusqu’au bout est une série sur la mort, donc sur la vie, l’urgence de vivre. Or la mort est un immense tabou dans notre monde matérialiste, obsédé par le progrès technique et terrifié par le vieillissement et la mort. Nous refusons l’idée que l’on puisse vivre avec elle et l’approcher le jour venu, consciemment et paisiblement. On la cache. On la nie. Trop de gens meurent comme des exclus, comme des chiens, isolés dans la peur et la solitude.
Les rites du chagrin ont disparu ou se transforment. On incinère souvent nos morts dans les 24 heures, sans autre forme de cérémonie. Dans notre société de performance et de paraître, même le deuil n’a plus sa place.
Et pourtant, la conscience de notre condition de mortel donne des ailes et du courage, elle enrichit la vie de ceux qui la côtoient sans peur et en toute humanité. Ce sont eux que j’ai rencontrés, et qui nous apportent de formidables leçons de vie.
Mario Proulx


Le coin des poètes

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Mario Proulx a demandé à des auteurs d’écrire sur la mort. Dans la série, on les entend lire leur texte, mais souvent de manière fragmentée. Écoutez chaque œuvre dans son intégralité, au fur et à mesure qu’elles seront diffusées dans la série.


Personnes rencontrées et références

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Mario Proulx a rencontré une soixantaine de personnes. Certaines ne sont pas dans la série, mais cela ne veut pas dire qu’elles n’ont pas été importantes dans la réflexion du réalisateur sur le contenu à présenter.
Lynda Beaudoin, coordonnatrice du Centre de jour à la Maison Michel-Sarrazin à Québec
Carole Bertrand, mère dont le fils a été tué par des motards
Mario Beauregard, chercheur en neuropsychologie à l'Université de Montréal, auteur de Du cerveau à Dieu: plaidoyer d'un neuroscientifique pour l'existence de l'âme, éditions Guy Trédaniel
Nadine Beauthéac, psychothérapeute spécialisée dans l’accompagnement des endeuillés, auteure de Hommes et femmes face au deuil (2008) et de La place des morts (1999)
Bertrand Beyern, qui fait des visites guidées des cimetières de Paris
Marcel Boileau (décédé), mourant, Maison Victor-Gadbois en Montérégie
Marcel Boisvert, médecin retraité
Hélène Bolduc, présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité
Serge Bouchard, anthropologue, penseur, auteur et homme de radio
Yvon Bureau, consultant pour un mourir digne et libre
Carole-Anne Cadieux, étudiante en thanatologie au cégep de Rosemont
Évelyne de la Chenelière, dramaturge et actrice
André Comte-Sponville, philosophe, auteur de nombreux ouvrages, notamment de la préface du Grand livre de la mort à l’usage des vivants
Serge Daneault, médecin, soins palliatifs, Hôpital Notre-Dame
Françoise Dastur, philosophe
Luce Des Aulniers, anthropologue, enseignante à l’UQAM
Odette Désilets, médecin-chef à la Maison Michel-Sarrazin à Québec
Marie-Josée Dubois, médecin, soins palliatifs pédiatriques à la Maison Le Phare
Bertrand Émond, ex-directeur de Radio-Canada, qui a vécu une expérience de mort imminente
David Émond, thanatologue, enseignant au cégep de Rosemont
Justine Farley, médecin, Hôpital de St. Mary de Montréal, présidente du Réseau de soins palliatifs au Québec
Martyne-Isabel Forest, avocate, consultante en éthique, en droit de la santé et des personnes, en droit des aînés et humanisation des soins
Édith Fournier, auteure
Guy Frenette, médecin, soins palliatifs, Maison Victor-Gadbois en Montérégie
Thérèse Gemme (décédée), mourante, Maison Victor-Gadbois en Montérégie
Danielle Grandmont, médecin en soins palliatifs
Michel Hanus, médecin, Fédération européenne Vivre son deuil.
Marie de Hennezel, psychologue et auteure de plusieurs ouvrages, dont La mort intime, son site officiel.
Nago Humbert, docteur en psychologie, directeur de l'Unité de consultation en soins palliatifs pédiatriques au CHU Sainte-Justine et président de Médecins du Monde (Suisse)
Violette Jacquet-Silberstein, Française d’origine juive, survivante d’Auschwitz
Mathieu Johnson, enfant endeuillé
Axel Kahn, généticien, médecin, penseur, auteur et président de l’Université Paris-Descartes
Michel Kawnik, de l’Association française d’information funéraire
Monique Lapointe, mère dont le fils s’est suicidé
Bryan Lavoie, enfant endeuillé
Diane Lebeau, infirmière, Hôpital général de Montréal
David Le Breton, sociologue, professeur à l’Université Marc-Bloch de Strasbourg
Catherine Legrand-Sébille, socioanthropologue, enseignante, chercheuse à la Faculté de médecine de Lille et spécialiste des morts périnatales, auteure de nombreux ouvrages
Simone Longpré (décédée), mère de Micheline Marquette
Micheline Marquette, qui témoigne de la mort de sa mère
Josée Masson, travailleuse sociale auprès des enfants endeuillés
Michel Meslin, professeur d’histoire comparée des religions et d’anthropologie religieuse à l’université de Paris-Sorbonne
Josélito Michaud, auteur et animateur de télévision, dont On prend toujours un train
Jean-Pierre Mohen, grand spécialiste de la mort à travers l'histoire humaine, depuis les premiers hommes
Johanne de Montigny, psychologue, survivante d'un accident d'avion en 1979, qui s’occupe des gens en fin de vie
Gilles Nadeau, aumônier aux soins palliatifs à la Maison Michel-Sarrazin à Québec
Fernand Patry, prêtre, accompagnateur auprès de mourants
Marie-Élyse Proulx (décédée), patiente, Maison Michel-Sarrazin à Québec
Yves Quenneville, médecin psychiatre, Hôpital Notre-Dame de Montréal
Rosalie Racine, enfant endeuillée
Mathieu Ricard, moine bouddhiste tibétain, auteur
Jacques Roberge, ancien chef de train, bénévole aux soins palliatifs de la Maison Michel-Sarrazin à Québec.
Jacques Salomé, psychologue et auteur de nombreux ouvrages de psychologie populaire, son site officiel.
Éric-Emmanuel Schmitt, écrivain, son site officiel.
Bernard Senet, médecin français porte-étendard de la cause de l’euthanasie
Françoise Stanton, journaliste, qui témoigne sur la mort accidentelle de son conjoint
Édith Tessier, thanatologue, directrice funéraire à la Maison Darche de la Rive-Sud (Montréal)
Lise Thouin, comédienne, qui fait de l’accompagnement et écrit sur la mort
Anna Towers, médecin, soins palliatifs à l’Hôpital Royal-Victoria
Marie-Andrée Tremblay, responsable des plaintes en santé, région du Saguenay
Nathalie Viens, travailleuse sociale, Maison Monbourquette, site officiel
Patrick Vinay, médecin, ex-doyen de la faculté de médecine de l’Université de Montréal et responsable des soins palliatifs à l’Hôpital Notre-Dame depuis cinq ans
Éric Volant, PhD, professeur associé, Département des sciences des religions, UQAM

Équipes

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Radio
Entrevues, narration et réalisation: Mario Proulx
Recherche: Eugénie Francoeur
Recherche musicale: Robert Hamel
Technique: Christian Ferland
Internet
Chef de secteur: Dominique Gagné
Coordonnatrice de contenu: Marine Fleury
Édimestre: Danielle Foucart
Réviseures: Josée Bilodeau et Catherine Bélanger
Gestionnaire de projet: Martine Laurin
Caméra: Bruno Lefebvre
Designer: Dominic Turmel
Développeur: Raphaël Thouin
Intégratrice: Stéphanie Matthey et Julie Gauthier

20 février 2011

Une femme de 76 ans est portée disparue à Montréal | Justice et faits divers

Une femme de 76 ans est portée disparue depuis tôt samedi matin, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.
Gyslaine Boutin a quitté son centre d'accueil vers 4h ou 5h du matin, comme elle a l'habitude de le faire quotidiennement. Mais elle n'a pas été revue depuis.
Des recherches policières n'ont rien donné samedi.
Mme Boutin mesure 1m50 et pèse 50 kilos. Elle a les cheveux blancs et les yeux bruns.
Elle porte un manteau de fourrure noir et des bottes de cuir noires.

19 février 2011

Quand l'argent reste dans les arbres... | Stéphanie Grammond | Plus value

Bien d'autres programmes gouvernementaux demeurent sous-utilisés par la population, a constaté Richard Shillington, directeur de Tristat Resources, dans un document de recherche préparé pour le Groupe de travail sur la littératie financière.
Par exemple, 160 000 aînés admissibles ne reçoivent pas leur pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV) qui peut s'élever jusqu'à 6200$ par année. Cela représente près de 1 milliard de dollars par année.
Idem pour le Supplément de revenu garanti qui peut valoir jusqu'à 7900$ à une personne vivant seule qui a de maigres revenus. Jusqu'à 150 000 aînés s'en privent. Des femmes en grande majorité, généralement très âgées.
Pourtant, ces programmes jouissent d'une grande notoriété: 95% des aînés reçoivent leur dû. Mais comme il y a plus de quatre millions d'aînés au Canada, les 5% qui ne font pas la demande restent très nombreux. Le gouvernement a beau leur envoyer un formulaire prérempli, seulement de 41 à 71% des prestataires le retournent.

Un individu a tenté de soutirer 5500 $ par téléphone à un couple d'aînés | Matthieu Boivin | Justice et faits divers

(Québec) Une femme de Québec invite les personnes âgées à la plus grande vigilance après que son père de 80 ans et sa mère de 75 ans eurent passé bien près d'engloutir une somme de 5500 $ dans une fraude de type «Grandson».
En début d'après-midi, mercredi, un inconnu a appelé la mère de la dame, à son domicile de Québec, en se faisant passer pour son petit-fils.
«Il lui a dit qu'il avait eu un accident à Montréal avec une auto louée et qu'il avait besoin d'argent pour payer une caution, car il avait été arrêté pour conduite avec les capacités affaiblies», raconte la dame qui veut préserver son anonymat et que l'on appellera Cécile. «Ma mère lui a dit qu'elle ne reconnaissait pas sa voix. L'homme lui a alors dit qu'il avait eu une fracture de la mâchoire dans l'accident, et que c'est pour cela qu'elle ne le reconnaissait pas.»
L'individu a appelé à deux autres reprises au cours de l'après-midi, afin de préciser qu'il avait besoin d'un total de 5500 $ pour payer la caution au palais de justice et pour débourser une partie des frais de réparation de la voiture.
C'est le père de Cécile qui a pris ces deux appels. L'homme a alors donné le nom d'un avocat de Montréal vers qui transférer l'argent, par le biais d'une banque de Québec.
«Mes parents étaient émotifs là-dedans, car c'était supposément pour leur petit-fils, qui avait déjà eu un accident d'automobile dans le passé. Et les parents de mon neveu étaient à l'extérieur du pays. Mes parents ne savaient pas quoi faire.»
Les parents de Cécile l'ont alors informée de ce qui arrivait à son prétendu neveu. Elle s'en allait chez ses parents, afin de cueillir son père et de se rendre à la banque pour verser la somme, quand les aînés se sont aperçus que c'était une arnaque.
«Mes parents avaient appelé sur le cellulaire du vrai petit-fils, mais il n'avait pas répondu. Il a rappelé peu après chez mes parents, et c'est à ce moment-là qu'il leur a dit qu'il n'était pas à Montréal du tout, mais bien à son boulot. Il s'est alors déplacé chez mes parents. C'est à ce moment que l'inconnu a rappelé de nouveau, et c'est mon neveu qui a pris l'appel.»
«Il a essayé d'étirer l'appel le plus longtemps possible afin de voir si c'était une voix qu'il connaissait, mais le gars à l'autre bout a raccroché, voyant que son coup n'avait pas marché. Le petit-fils n'a pas reconnu le gars à l'autre bout de la ligne. On a essayé de rappeler sur le numéro qu'on voyait sur l'afficheur, mais on aurait dit qu'on rappelait dans une cabine téléphonique.»
Position difficile
Cécile dit avoir pris la décision de parler dans les médias afin de prévenir les aînés de cette magouille. «Des grands-parents, c'est parfois vulnérable. Alors, ils se retrouvent dans une position difficile quand ils sont mis dans une position où un de leurs proches pourrait être en danger.»
«Et ce qui nous inquiète beaucoup, c'est que le gars qui a appelé connaissait le nom de ma mère, de mon père et le nom de mon neveu. Est-ce qu'il sait où mes parents habitent? Est-ce que ce gars-là est proche de nous, sans qu'on le sache. Il y a plein de questions comme ça qui nous passent par la tête.»
Cécile dit avoir appelé au poste de police de Sainte-Foy, où un employé lui aurait dit qu'elle ne pouvait pas porter plainte, car ses parents n'avaient pas été fraudés.
Une porte-parole de la police de Québec, Christine Lebrasseur, invite ces aînés à porter plainte, afin de permettre de faire progresser l'enquête.
«Nous avons reçu récemment des plaintes pour ce type de fraude, explique Mme Lebrasseur. Ces plaintes sont ensuite transférées à la GRC, car l'argent obtenu par ces fraudes est souvent envoyé à l'étranger.» Mme Lebrasseur invite toute personne qui reçoit un appel de ce genre à faire plusieurs vérifications auprès de ses proches avant de décider de transférer quelque somme que ce soit. En cas de doute, il faut appeler le 9-1-1 et demander à parler à un policier, indique Mme Lebrasseur.

French: Global Action on Aging

Les Articles en Français

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Pension/Retraites
Union Européenne : Retraites : Des réformes s'imposent pour assurer la durabilité et un revenu adéquat, estime l’Union Européenne (3 février 2011)
La Commission Européenne estime qu’un plan d’action concernant les retraites doit être pris au niveau communautaire afin de maintenir la stabilité de l’UE. En effet, certains pays n’ont pas suffisamment anticipé le vieillissement de la population et risquent d’être confrontés à des dépenses considérables pouvant mettre en péril la croissance et la stabilité de l’UE. Les députés recommandent également de lutter contre les inégalités du marché du travail qui tendent à pénaliser les femmes et qui entraînent une plus grande exposition des femmes à la pauvreté lors du vieillissement.
Espagne : L'Espagne s'apprête à reculer l'âge de la retraite à 67 ans (28 janvier 2011)
En Espagne, le conseil des ministres s’est entendu vendredi 28 janvier 2011 sur le rehaussement de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans. Approuvé par les syndicats, le texte doit maintenant être voté par le Parlement. La réforme devrait être mise en place progressivement entre 2013 et 2027. Un aménagement est cependant prévu pour les personnes qui auront travaillé trente-huit et demie avec la possibilité de partir à la retraite à 65 ans.
France : Retraite : 17 ans de pénibilité pour un départ à 60 ans ! (20 janvier 2011)
La réforme des retraites en France continue de susciter des oppositions. En effet, alors que le gouvernement vient de transmettre de nouveaux décrets d’application de la réforme, le volet sur la pénibilité justifiant une retraite à 60 ans reste contesté au vue des conditions à remplir afin de bénéficier d’une retraite avancée. En effet, le texte indique que les travailleurs devront prouver qu’ils sont sujets à un taux d’incapacité de 20% minimum. Pour les travailleurs dont le taux d’incapacité se situe entre 10 et 20%, la condition requise pour bénéficier de la retraite à 60 ans sera l’exposition à un facteur de risques sur une période de 17 ans minimum.
France : Dépendance : Réforme, le calendrier se précise (19 janvier 2011)
La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot vient de constituer le comité interministériel responsable de l’organisation du débat national sur la dépendance. Dans cette optique, un site Internet devrait être ouvert à la fin du mois de janvier afin de recueillir les avis des citoyens. Le débat national devrait notamment soulever le problème de la réduction du nombre des aidants familiaux. Ce débat national offre également une occasion de faire le point sur la situation française vis-à-vis de la dépendance et de rappeler la nécessité d’augmenter la capacité de prise en charge des personnes âgées dépendantes.
France : Nouveaux retraités : les principales motivations de leur départ à la retraite (13 janvier 2011)
Une étude menée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse révèle que les nouveaux retraités veulent profiter le plus longtemps possible de leur retraite.
En effet, les deux motivations majeures pour le départ à la retraite sont l’obtention d’une retraite sans décote et la volonté de profiter au maximum de cette dernière. Ainsi, une majorité des nouveaux retraités ne souhaite pas bénéficier des dispositifs d’incitation à la poursuite d’activités comme le cumul emploi-retraite.
France : Maison de retraite « gay friendly » : la France en retard sur les autres pays ( 11 janvier 2011)
Dans les prochaines années, les baby boomers et par conséquent toute une génération d’homosexuel(les) va arriver à l’âge de la retraite. Certains individus de cette génération vont être placés dans des maisons de retraite, et c’est ainsi qu’une question apparaît : faut-il créer des maisons de retraite « gay friendly » comme celles qui existent à Amsterdam, Barcelone, Montréal ou encore aux États-Unis ? Quels aménagements doivent être réalisés afin de répondre aux besoins de ces futurs retraités ?
Royaume-Uni : Un Britannique sur 6 aura 100 ans (30 décembre 2010)
Le secrétaire d'État chargé des retraites Steve Webb dit que des millions de Britanniques vont passer un tiers de leurs vie comme retraités et que par conséquent le système des retraites doit être reformé. En effet, une étude révèle qu’un Britannique sur six sera centenaire en 2066. Pour faire face à cet accroissement du nombre de centenaires, l’âge de la retraite sera de 66 ans d’ici à 2020.




Monde : Surdité : plus de risques de démence? (15 février 2011)
Des chercheurs de la faculté de médecine Johns Hopkins du Maryland ont mis en avant le lien qui existe entre le vieillissement, la surdité et le risque de développer une démence. En effet, selon cette étude, les personnes âgées affectées par une perte de l’ouie ont plus de risques de développer une démence. De plus, ce risque augmente avec le niveau de surdité.
Europe : Le travail bon pour la santé: un principe vérifié aussi pour les seniors (11 février 2011)
L’enquête SHARE 2006 montre que les seniors qui travaillent se sentent en meilleur santé par rapport aux seniors qui ne pratiquent pas d’activités professionnelles. L’étude menée dans 14 pays européens sur des personnes âgées de 50 à 59 ans révèlent également que la Pologne est le pays où le plus grand nombre de seniors se disent être en mauvaise santé, tandis que l’Irlande est le pays où le moins de seniors se déclarent être en mauvaise santé.
France : Dépendance : Sarkozy annonce la création d'une 5e branche de la Sécu "cet été" (10 février 2011)
Le gouvernement français va ajouter une cinquième catégorie à la protection sociale. Cette catégorie concernera la protection des individus face à la dépendance. En effet, le dépendance résulte pour la majeur partie des cas du processus de vieillissement. Une telle protection s’avère indispensable afin de répondre et de faire face à l’évolution de la population étant donné que chaque année environ 80 000 personnes atteignent l’âge de 80 ans.
Monde : La marche améliore les performances cognitives (8 février 2011)
Selon une étude menée par le professeur Kirk Erickson de l’Université de Pittsburgh, l’exercice cardiovasculaire permettrait de retarder le déclin cognitif résultant du vieillissement. En effet, lors du vieillissement, le volume de l’hippocampe du cerveau diminue, ce qui provoque des troubles de la mémoire. L’étude révèle que la stimulation cardiaque par la marche permet d’augmenter de 2% le volume de l’hippocampe et donc de retarder le déclin cognitif.
France : « Grand âge et suicide » un sujet encore tabou (4 février 2011)
En France, les personnes âgées de plus de 65 ans ne constituent que 16% de la population totale et cependant 28% des suicidés appartiennent à cette catégorie de la population. La dépression est la principale cause du suicide des seniors. Ainsi, l’accent doit être mis sur le dépistage de la dépression étant donné que la tentative de suicide chez la personne âgée aboutit de manière plus fréquente à la mort que chez les sujets plus jeunes.
États-Unis : Attaques tous azimuts contre la réforme santé d'Obama (1 février 2011)
Alors que le juge Roger Vinson de Floride vient de prononcer l’inconstitutionnalité de la réforme sur la couverture de santé du président américain Barack Obama, les sénateurs républicains tentent d’organiser un vote afin d’abroger la réforme. En effet, dès sa promulgation en mars 2010, les républicains y étaient fortement opposés et avaient annoncé leur volonté de l’abroger dans le futur. Cette offensive intervient juste après le vote de la Chambre des Représentants pour l’abrogation qui s’est tenu le 19 janvier 2011.
Canada : Québec : 745.000 dollars pour aider à lutter contre le suicide des aînés (27 janvier 2011)
Le gouvernement québécois va consacrer 745.000 dollars canadiens pour la lutte contre le suicide des personnes âgées. L’aide financière sera versée à l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) sur une période de trois ans. L’association, en collaboration avec d’autres institutions traitant de cette thématique va mettre en place des plans d’actions régionaux, censés être plus efficaces que l’élaboration d’un plan unique.
États-Unis : Alzheimer : Le test de détection d'Eli Lilly en passe d'autorisation de la FDA (26 janvier 2011)
Le comité consultatif de la US Food and Drug Administration (FDA) considère que le test Amyvid est efficient et ne présente aucun danger pour les patients. Le test Amyvid permet de détecter la présence de la plaque de bêta-amyloïde dans le cerveau responsable de la maladie d’Alzheimer. Cependant, le comité recommande de n’approuver le test qu’à la condition que les médecins suivent une formation spécialisée afin de pouvoir interpréter correctement les résultas.
États-Unis : Alzheimer : Détecter des années avant, grâce à l'imagerie (24 janvier 2011)
L’observation des biomarqueurs caractéristiques de la maladie d’Alzheimer pourrait permettre de détecter la pathologie des années avant que les premiers symptômes ne surviennent. En effet, des chercheurs américains ont révélé pouvoir observer la β-amyloïdes --le principal constituant des plaques amyloïdes dans le cerveau des patients atteints de la maladie d'Alzheimer-- in vivo grâce à un procédé d’imagerie. Une seconde étude révèle qu’un faible ratio β-amyloïde 42/40 dans le plasma entraîne un déclin cognitif plus rapide.
France : Dépistez vos facteurs de risques cardiovasculaires dans votre pharmacie ! (19 janvier 2011)
Les pharmaciens qui suivront une formation spécialisée pourront proposer à leur clientèle un dépistage des risques cardiovasculaires dans leur officine. Examinant 5 facteurs, le dépistage ne dure que 20 minutes et donne des résultats immédiats. L’initiative lancée par le Collectif National des Groupements de Pharmaciens d’Officine et l’assureur Allianz devrait ainsi permettre d’améliorer le système de prévention des maladies cardiovasculaires.
Monde : Prévention des chutes des personnes âgées : La pratique du tai-chi recommandée (17 janvier 2011)
L’American et la British Geriatrics Societies conseillent aux personnes âgées de pratiquer le tai-chi afin de prévenir les risques de chutes. En effet, les chutes se révèlent particulièrement dangereuses pour les personnes âgées. C’est notamment au sein de ce groupe de personnes que l’on enregistre le plus grand nombre de décès causés par une chute. De plus, selon l’OMS il y aurait chaque année à travers le monde 37,3 millions de chutes graves qui nécessiteraient des soins médicaux. La pratique du tai-chi permettrait de réduire le risque de chute de 35% selon une revue Cochrane.
Rapport : France : Prendre en soin les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer : le reste à charge (2010)
Pour chaque personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, le coup financier que doit supporter la famille ou le couple aidant-aidé s’élève en moyenne a 1 000 Euros par mois. Le montant du reste à charge varie en fonction du type de logement de 570 à 2 300 Euros par mois. Le reste à charge varie également en fonction du degré de dépendance. En effet, l’augmentation du niveau de dépendance entraîne une augmentation des dépenses pour des produits qui ne sont pas pris en charge par l’assurance maladie, ni par les plans d’aide.
Rapport : Suisse : L’épilepsie au cours du vieillissement (2010)
Face au vieillissement de la population suisse, le corps médical devra porté une attention particulière à l’épilepsie dans les prochaines années. En effet, des études ont montré qu’au cours du vieillissement, les maladies vasculo-cérébrales constituaient la cause la plus grave et fréquente d’épilepsie. Or, il s’agit aussi d’une maladie qui peut être évité grâce à une observation précise des facteurs de risques.
Rapport : France : L’accompagnement de la maladie d’Alzheimer au domicile : perceptions et pratiques des professionnels du soin et de l’aide (septembre 2010)
Le progrès dans le domaine de l’accompagnement de la maladie d’Alzheimer au domicile est un des objectifs du plan Alzheimer 2008-2012. En effet, l’accompagnement de personnes atteintes de cette maladie varie en fonction de l’évolution et du stade d’avancement de la pathologie. De plus, face au vieillissement de la population, l’accompagnement au domicile devient un enjeu central étant donné que le taux de personnes atteintes de la maladie augmente rapidement après 75 ans. Cependant, peu d’information est disponible concernant les professionnels en charge de personnes âgées atteintes de la maladie et résidant à leur domicile. L’enquête réalisée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a ainsi pour but d’appréhender les pensées et les pratiques des professionnels face à la maladie d’Alzheimer.
Rapport : France : Regards croisés sur la maladie d’Alzheimer : perceptions, opinions et attitudes du grand public, des aidants proches et des aidants professionnels (septembre 2010)
La maladie d’Alzheimer entraîne une exclusion non seulement des personnes atteintes de la pathologie mais également de la famille des patients. Pour lutter contre cette exclusion, il est nécessaire de changer la perception que le grand public porte sur la maladie. C’est ainsi que le plan Alzheimer 2008-2012 définit l’amélioration de la « connaissance du regard porté sur la maladie » comme une priorité. Dans cette optique, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a été chargé de mener une enquête sur le regard que porte le grand public sur la maladie. Il en ressort notamment que le grand public assimile majoritairement la perte de la mémoire, la dépendance et la perte des capacités intellectuelles à la maladie. De plus, la maladie d’Alzheimer est considérée comme le nouveau fléau et est la troisième maladie la pus redoutée, après le cancer et les accidents de la circulation.
France : Euthanasie : Des seniors méfiants qui préfèrent le développement des soins palliatifs (19 janvier 2011)
Alors que la légalisation de l’euthanasie sera débattue le 25 janvier 2011 par les sénateurs, un sondage réalisé par Opinion Way révèle qu’une grande majorité des personnes âgées (73% des plus de 60 ans) est très hostile à cette légalisation. De plus, 62% des seniors sont préoccupés par les risques de dérives qui peuvent accompagner la légalisation tels que l’euthanasie de personnes non consentantes.
France : Alzheimer : la protéine Tau, impliquée dans la dégénérescence neuronale… serait capable de protéger l'ADN (18 janvier 2011)
L’équipe « Alzheimer & Tauopathies » du CNRS de Lille a découvert qu’en situation de stress cellulaire, la protéine Tau peut se fixer à l’ADN afin de le protéger. Cette découverte permet d’avancer plus rapidement dans la recherche d’un traitement des maladies Tauopathies telles que la maladie d’Alzheimer. En effet, ces dernières sont causées par une accumulation de protéines Tau anormales dans les cellules nerveuses ce qui provoque leur dégénérescence.
France : L'ASIPAG lance un Label relatif aux Usages des Technologies pour l'Autonomie (17 janvier 2011)
L’ Association Solutions Innovantes pour l'Autonomie et Gérontechnologies (ASIPAG) a annoncé vouloir développer un « Label relatif aux Usages des Technologies pour l’Autonomie ». Les critères de ce label seront basés sur la concordance entre l’utilité et les attentes des usagers. Ce label devrait notamment permettre aux usagers de se référer à un critère de qualité quant aux technologies utilisées ainsi que de permettre aux industriels de se distinguer sur le marché.
Québec : Le Québec va déployer l’approche Carpe Diem via des formations de formateurs (17 janvier 2011)
Au Québec, la ministre responsable des Aînés Marguerite Blais, a annoncé l’attribution d’une subvention de 240 000$ sur 3 ans pour la formation des soignants chargés de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette formation doit permettre d’étendre, à l’échelon national, l’approche particulière de la maison Carpe Diem dans la prise en charge des malades. Cette approche tend , en effet, à établir un mode de vie identique à celui que les patients avaient quand ils résidaient à leur domicile.
Israël : Cellules souches et autoréparation des muscles des personnes âgées (17 janvier 2011)
Une découverte faite par les chercheurs de l’Université de Tel Aviv permet d’avancer dans le développement d’une nouvelle médecine qui pourrait aboutir à l’autoréparation des muscles des personnes âgées. En effet, les chercheurs ont mis en évidence que l’exercice physique permet d’accroître le taux de cellules souches musculaires, cellules étant à l’origine du renouvellement des muscles âgés.
France : Infarctus : Les femmes aussi sont concernées (14 janvier 2011)
Une nouvelle campagne de communication insiste sur le fait que les femmes ont les mêmes risques que les hommes d’être victime d’un infarctus. Alors que ces dernières sous-estiment les risques, la campagne de communication rappelle que les maladies cardiovasculaires sont en fait la première cause de mortalité chez les femmes. De plus, la campagne de communication insiste sur le fait que l’infarctus est plus dangereux pour les femmes. Elles bénéficient de moins de prévention cardiovasculaire alors que leur pronostic est plus défavorable que celui des hommes.
France : Quel poids financier pour l'entourage d'un malade d'Alzheimer ? (13 janvier 2011)
Une enquête menée par l’association France Alzheimer révèle que l’entourage d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer supporte un poids financier qui oscille entre 570 et 2 300 euros par mois selon que le malade réside à son domicile ou dans un établissement. De plus, l’enquête met en avant la sous rémunération des soignants par rapport à l’investissement personnel et financier que requiert leur profession.
Québec : Des personnes âgées plein les urgences (8 Janvier 2011)
En ce début d’année, la moyenne des taux d’occupation des urgences des hôpitaux du Québec atteint un total de 141%, certains hôpitaux enregistrent même des taux d’occupation de 256% et de 304%. En moyenne les personnes âgées représentent entre 60 et 70% des patients. Cet encombrement des urgences s’explique notamment par le système de santé qui repose sur les hôpitaux et par le rapide vieillissement de la population.
États-Unis : Un nouveau test sanguin pour Alzheimer ( 7 janvier 2011)
Des chercheurs américains ont annoncé avoir développé un nouveau procédé qui pourrait éventuellement permettre de déceler la maladie d’Alzheimer grâce à un test sanguin. Le test sanguin pourrait notamment permettre aux laboratoires pharmaceutiques de choisir leurs sujets atteints d’Alzheimer pour mener des essais cliniques.
France/États-Unis : Alzheimer : de nouvelles perspectives ( 6 janvier 2011)
Une découverte médicale permet d’explorer de nouvelles voies dans la recherche d’un traitement pour les pathologies du cerveau telles que les maladies d’Alzheimer ou encore de Huntington. En effet, des chercheurs français et américains ont annoncé avoir fait une découverte sur les récepteurs des cellules nerveuses du cerveau humain.
États-Unis : Seniors : marcher vite et vivre vieux! ( 6 janvier 2011)
Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Pittsburgh, le rythme de la marche à pied aurait des conséquences sur l’espérance de vie. En effet, l’espérance de vie à un âge donné augmenterait à partir d’une allure d’un mètre par seconde. La vitesse de marche aurait notamment une incidence sur l’espérance de vie chez les personnes âgées de plus de 75 ans.
France : Accidents domestiques : seulement 25% des personnes âgées ont adapté leur logement, selon un sondage Notre Temps-Mondial Assistance (3 janvier 2011)
Les accidents domestiques, et notamment les chutes constituent une crainte pour 93% des personnes âgées de plus de 70 ans. Cependant seuls 25% des plus de 70 ans ont adapté leur logement. En effet, une majorité des seniors estime que les risques sont plus important à l’extérieur de leur domicile alors que les accidents surviennent trois fois sur quatre dans le domicile. Cette sous estimation du risque est notamment du au fait que les seniors se sentent bien informés des dangers.
États-Unis : USA/Cellules souches : Un essai autorisé (3 janvier 2011)
Les autorités américaines du médicament (FDA) ont autorisé l’entreprise Advanced Cell Technology à pratiquer un essai clinique sur les personnes âgées pour le développement d’un traitement de la dégénérescence maculaire : maladie qui touche entre 10 et 15 millions d’Américains et approximativement 10 millions d’Européens.
Rapport : France : Charte Alzheimer: éthique & société 2010 (2010)
Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ne doivent pas se voir priver de leurs droits au nom des incapacités résultant de la maladie. Les divers droits tels que le respect de la dignité humaine, la prise en considération des souhaits et des attentes de la personne malade doivent être respectés. Ainsi, ces droits sont promulgués dans la Charte Alzheimer : éthique et société.
Rapport : France : Synthèse: Vivre ensemble plus longtemps : Enjeux et opportunités pour l’action publique du vieillissement de la population française (2010)
Le vieillissement de la population française est aujourd’hui un phénomène majeur dont l’évolution sera rapide jusqu’en 2035 et par conséquent qui appelle à des modifications, à des aménagements de l’action publique. Afin de minimiser les effets négatifs de cette évolution, le gouvernement a édicté 10 propositions telles que la politique « de vieillissement réussi » qui consiste à assimiler dès l’enfance les réflexes d’une bonne hygiène de vie , ou encore le développement de produits utilisables par tous.
Espagne : Donner son corps pour faire des économies (5 janvier 2011)
Depuis ces dernières années, l’Espagne enregistre une augmentation du nombre du don de son corps après le décès. La raison principale de cette pratique est la nécessité accrue pour les familles d’économiser les frais d’enterrement. Les retraités constituent ainsi le groupe dominant parmi les donneurs. Cependant l’absence de régulations nationales amène certaines facultés à accepter des corps même si les défunts n’ont pas expressément donner leur accord de leur vivant, de même les familles peuvent bloquer l’accès aux corps du donateur.
France : Une 78e Saint-Valentin pour un couple en Bretagne (15 février 2011)
Mariés depuis 1932, Germaine Cellier âgée de 98 ans et Louis Cellier âgé de 102 ans ont fêté cette année leur 78ème Saint-Valentin. Les époux qui se sont rencontrés à Paris ont deux enfants, deux petits-enfants, six arrière petits-enfants et trois arrière arrière petits-enfants. Le couple partage une chambre dans une résidence pour personnes âgées en Bretagne.
France : Aide à l’autonomie : conseil extraordinaire de la CNSA (15 février 2011)
A la suite de l’annonce du débat national sur la dépendance des personnes âgées, Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, a rencontré les membres du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). La CNAS joue un rôle prépondérant dans toutes les thématiques relatives à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. LA CNSA soutient notamment l’initiative du gouvernement de ne pas se cantonner à l’aspect financier mais de promouvoir une réflexion sur la place qu’occupent les personnes âgées dans la société.
France/Tunisie : Paris débloque une « aide sociale d'urgence » en faveur de la Tunisie (14 février 2011)
La France a crée une « aide sociale d’urgence » destinée à aider les membres les plus fragiles de la population tunisienne tels que les enfants et les personnes âgées. Cette aide devrait atteindre un montant de 350 000 euros. L’aide financière sera en grande partie versée à des associations locales et à des services sociaux et médico-hospitaliers afin de leur permettre de mener à bien leurs projets.
France : Dépendance : 6.000 places supplémentaires pour les personnes âgées et handicapées en Ile-de-France (12 février 2011)
L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France va consacrer 125 millions d’euros afin d’augmenter les capacités d’accueil des personnes âgées et handicapées. Cette nouvelle allocation devrait permettre de créer 6.000 places supplémentaires dans le secteur médico-social et devrait générer 5.000 emplois. Une stratégie particulière sera développée pour la ville de Paris et la Seine-Saint-Denis.
France : Personnes âgées et maltraitance financière : les principaux constats de la mission du Médiateur de la République (10 février 2011)
Le vieillissement de la population est susceptible de déboucher sur une augmentation de maltraitances financières envers les personnes âgées. Confronté à un manque d’information, le Médiateur de la République avait demandé en septembre 2010 de mener une mission sur la maltraitance financière dont sont victimes les personnes âgées. Cette mission avait notamment pour but d’identifier les failles du système afin de l’améliorer en proposant de nouvelles pistes. Le rapport, qui comporte un certain nombre de recommandations, a été transmis au Médiateur au début du mois de février 2011.
France : Personnes âgées et dépendance : adapter les logements, un chantier prioritaire (9 février 2011)
Au cours du vieillissement, des travaux d’aménagement du domicile deviennent une nécessité afin de sécuriser et de maintenir l’accessibilité des occupants à l’ensemble du domicile. En effet, en France, environ 800 000 personnes déclarent ne plus pouvoir accéder à toutes les pièces du logement. Avec le vieillissement de la population, ce phénomène va prendre de l’ampleur. Ainsi, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) a demandé aux pouvoirs publics de reconnaître l’adaptation des logements comme une priorité.
France : Les personnes âgées victimes de maltraitance financière (9 février 2011)
Les personnes âgées sont de plus en plus victimes de maltraitance financière. En effet, les spoliateurs tirent profit, à la fois, de la vulnérabilité et de la solitude qui affectent les personnes âgées. Alors que les maltraitances financières orchestrées par des membres de la famille restent prédominantes, l’emprise des associations sectaires sur les personnes âgées s’accroît. Ces dernières parviennent notamment à intégrer des maisons de retraites en proposant des méthodes de guérison et de bien-être.
Royaume-Uni : Une mamie britannique empêche un braquage (8 février 2011)
A Northampton, en Angleterre, une retraitée a réussi à déjouer les plans de 6 braqueurs. Agissant seule et n’étant munie que d’un sac à main, la retraitée est intervenue dans un bijouterie qui se faisait cambrioler. Bien que les 6 braqueurs étaient armés de massues, personne n’a été blessé et 4 braqueurs ont pu être interpellé.
États-Unis : Lauren Hutton, 67 ans, mannequin pour la marque de bijoux Alexis Bittar (8 février 2011)
Alors que la majorité des publicités actuelles mettent en scène des personnes jeunes, les grandes marques de luxe font de plus en plus appel à des personnes âgées de plus de 50 ans afin de représenter leurs produits. C’est ainsi que la comédienne Lauren Hutton a été choisi pour être l’ambassadrice du joaillier américain Alexis Bittar. Cette nouvelle tendance a ainsi pour but d’attirer les personnes âgées de plus de 50 ans.
France : Paris : Création de Paris Solidarité, une aide complémentaire au minimum vieillesse (7 février 2011)
Alors que 12,6% des Parisiens âgés de 60 à 74 ans vivent sous le seuil de pauvreté, la Ville de Paris a décidé de créer une aide complémentaire à l’Allocation de solidarité aux personnes âgées afin qu’aucun senior ne vive avec moins de 840 euros par mois. Les personnes âgées qui ont des ressources inférieures à 1 100 euros par mois vont également pouvoir bénéficier de l’aide « Paris Logement ». De plus, une exonération à l’Allocation Personnalisée d’Autonomie est prévue pour les seniors dont les revenus sont inférieurs à 1 000 euros.
Belgique : Hausse des maltraitances envers les personnes âgées (2 février 2011)
L’association Respect Seniors a enregistré une augmentation de 54% des cas de maltraitance à l’égard des personnes âgées entre 2009 et 2010. La majorité des affaires concerne des cas de maltraitances psychologiques. Les femmes âgées entre 78 et 89 ans sont les principales victimes de maltraitance dont les auteurs sont dans 60% des cas des membres de la famille de la victime.

Rapport : France : Maltraitance envers les personnes âgées (Février 2011)
Selon des estimations, 5% des personnes âgées de plus de 65 ans vivant en France auraient été victimes de maltraitance en 2004. Cependant les cas de maltraitance sont majoritairement ignorés. En effet, seul 1 cas sur 14 serait signalé. Les femmes âgées, veuves et vivant avec des membres de leur famille sont les principales victimes de maltraitance. La maltraitance envers les personnes âgées est principalement perpétrée par l’entourage de la victime, le voisinage et le personnel soignant.
France : L'envolée du chômage des seniors sous le coup de la crise (2 février 2011)
Alors que le gouvernement français vient de rehausser l’âge de départ à la retraite, le Pôle emploi a enregistré une augmentation de 16,3% du nombre de travailleurs de plus de 50 ans à la recherche d’un emploi pour l’année 2010. Les obligations qu’ont les entreprises de développer des plans d’action afin de favoriser l’emploi des seniors ou encore la suppression des pré-retraites financées par l’État n’ont pas inversé la tendance. En effet, grâce au mécanismes de pré-retraites financées par les entreprises et également de par le dispositif de rupture conventionnelle, les entreprises ont la possibilité de congédier les travailleurs de plus de 50 ans.
Chine : Obligation de choyer les seniors? (2 février 2011)
La Chine envisage de mettre en place une loi qui obligerait les individus à prendre soin de leurs parents. Le but de cette proposition de loi est de lutter contre la déprime qui touche les personnes âgées, et qui entraîne un fort taux de suicide. En effet, la Chine enregistre le troisième taux de suicide des seniors le plus élevé au monde. La solitude est la principale cause de le dépression chez les seniors.
Le gouvernement algérien entend protéger les personnes âgées de par le renforcement des liens familiaux. En effet, la nouvelle loi prévoit des sanctions contre toute personne qui abandonne un membre âgé de sa famille ou qui met cette personne dans une situation de risque. La peine prévue varie entre 6 à 18 mois d’emprisonnement et peut être assortie d’une amende. Une peine similaire sera appliquée aux individus refusant de prendre soin de leurs parents alors qu’ils en ont la capacité financière.
Japon : De plus en plus de vols à l’étalage commis par des seniors… (28 janvier 2011)
En 2010, la police japonaise a arrêté 27.000 personnes âgées pour cause de vol. Ainsi donc les personnes de plus de 65 ans commettent plus d’un quart des vols, soit presque autant que les adolescents. La plupart des vols concernent des produits de première nécessité. Les policiers expliquent cette évolution par la pauvreté dont sont victimes de plus en plus de personnes âgées ainsi que par la détérioration des liens familiaux qui débouche sur la solitude des aînés.
Japon : La solitude, un fléau en plein essor (27 janvier 2011)
Le Japon est confronté à un problème grandissant : celui de la solitude notamment la solitude des personnes âgées. En effet, les bases traditionnelles de la société telles que la famille ou le voisinage sont en déclin. De plus, le nombre de personnes vivant seules est en voie d’augmentation et une accélération de ce phénomène est attendue dans les prochaines années. Pour lutter contre la solitude, le gouvernement vient de commencer son travail sur l’élaboration d’une « stratégie d’insertion sociale ».
Monde : Réseaux sociaux, personnes âgées et gérontologie (24 janvier 2011)
Une étude menée par le Dr Galit Nimrod de l’Université Ben Gurion met en évidence l’incidence positive des réseaux sociaux sur les personnes âgées. En effet, selon les conclusions de l’étude, les réseaux sociaux contribuent à la socialisation des individus en leur permettant de participer et d’appartenir à de nouvelles « communautés ». Ces participations influent directement sur le bien être des personnes âgées.

France : Solitud’écoute : Un peu de douceur et d’écoute dans un monde de brutes (21 janvier 2011)
Erigée en « Grande cause nationale 2011 » la solitude touche un Français sur dix et particulièrement les personnes âgées. Afin de lutter contre la solitude dont sont victimes les personnes âgées, l’association les petits frères des Pauvres a mis en place en 2007 le numéro « Solitud’écoute ». Géré par des bénévoles et opérant de manière anonyme, le but de l’association est d’apporter un soutient aux personnes âgées de plus de 50 ans qui sont dans l’incapacité de se déplacer ou qui recherchent une personne prête à les écouter.
Suisse : Les aînés sont les personnes les plus menacées par la pauvreté (Forum Caritas à Berne) (17 janvier 2011)
En Suisse, l’augmentation du nombre de personnes âgées soulève le problème de la pauvreté des seniors. En effet, un communiqué publié lors du Forum Caritas a révélé que les disparités entre riches et pauvres augmentent avec l’âge et donc que les personnes les plus vulnérables face à la pauvreté sont les personnes du quatrième âge. Cette situation a également des répercussions sur la population active. En effet, les personnes actives, en plus de leurs enfants, doivent également s’occuper de leur aînés.
France : Dépendance : Quatre groupes de travail (4 janvier 2011)
Face à un accroissement annuel du nombre de personnes atteintes de perte d’autonomie, le gouvernement français a ouvert le dossier de la dépendance avec la création de quatre groupes de travail. Chacun des quatre groupes se penchera sur une des thématiques suivantes : le financement de la dépendance, son anticipation, les différents types de prises en charge de la dépendance et le dernier groupe sera chargé de mener une réflexion sur la place du vieillissement dans la société française.
France : Le 5ème risque n’est pas qu’une question d’argent selon le Collectif « Une société pour tous les âges » (14 décembre 2010)
Le Collectif d'experts ou think tank intitulé
"Une société pour tous les âges" auquel Annie de Vivie, fondatrice d'Agevillage collabore, a invité la presse ce 8 décembre 2010 sur le fait que le 5ème risque "aide à l'autonomie" n'était pas qu'une question d'argent.
Rapport : Union Européenne : L'Europe vieillissante doit compter sur les femmes (Septembre 2010)
Les députés européens appellent les États membres de l’Union Européenne à prendre des mesures en faveur des femmes afin de lutter contre la pauvreté et la mauvaise santé qui affectent les femmes âgées plus que les hommes âgés.
En effet, bien que les femmes ont une espérance de vie supérieure de 5 points à celle des hommes, leur espérance de vie en bonne santé est quand à elle pratiquement identique à celle des hommes. Cette situation résulte notamment des inégalités dont sont victimes les femmes sur le marché du travail.
RD Congo : Une nouvelle vague de massacres, selon Human Rights Watch (21 mai 2010)
Selon l’ONG Human Rights Watch, l'Armée de résistance du Seigneur, groupe rebelle ougandais, a tué 96 civils et en a enlevé des dizaines d'autres dans le nord-est de la République démocratique du Congo entre janvier et début avril 2010. De nombreuses personnes âgées figurent parmi les victimes. Par exemple, dans le village de Munuku au moins 24 civils ont été assassinés, parmi lesquels 15 hommes et femmes âgés.
France : Semaine bleue : les Aînés ruraux présentent leurs actions (21 octobre 2010)
La fédération des Aînés ruraux de l'Ain se réunit vendredi pour présenter ses actions réalisées dans le cadre de la Semaine bleue, la semaine nationale des retraités et personnes âgées. L’objectif est à la fois de changer l’image des retraités et de créer un lien intergénérationnel : un chant de Noël, une aide aux devoirs pour les écoliers, porter des repas aux adhérents qui ne peuvent plus se déplacer, par exemple.
Monde : Rapport du Secrétaire général pour la 48ème session de la Commission pour le développement social : Poursuite de l’application du Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement, 2002 (25 novembre 2009)
(Rapport aussi disponible en anglais, chinois, russe, espagnol et arabe)
Le rapport du secrétaire général pour la prochaine session de la Commission pour le développement social en février 2010 vient d'être publié. Ce rapport souligne les priorités des États Membres pour les années à venir et les vues de ces derniers sur les mécanismes qui permettraient d’améliorer la mise en oeuvre du Plan d’action international de Madrid de 2002 sur le vieillissement. De plus, le rapport présente les options concernant les modalités futures du processus d’examen et d’évaluation de ce Plan en 2012.

Nations Unies : Principes des Nations Unies pour les personnes âgées (16 décembre 1991)
L’Assemblée Générale, conformément au Plan d’action international sur le vieillissement adopté par la deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement et en tenant compte du vieillissement de la population, encourage les gouvernements à inclure, dès que possible, ces cinq principes dans leur programme national. Les points majeurs des ces principes sont : l’indépendance, la participation, la santé, l’autoréalisation et la dignité des personnes âgées. Le but de ces principes est de garantir une attention prioritaire à la situation des personnes âgées.