20 mars 2011

Décès d'aînés: la négligence enquêtée par les coroners - Actualité régionale - Actualités - L'Action

La ministre Marguerite Blais de passage à Joliette

«L'étau se resserre. Les gens qui n'agiront pas correctement envers les personnes âgées seront débusqués et poursuivis», a lancé la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, quelques minutes après avoir annoncé que le gouvernement donnera plus de dents à la Loi sur la recherche des causes et des circonstances des décès.
Sujets :
Centre d'hébergement , CHSLD , Joliette , Québec
Présente pour le lancement du premier colloque régional sur la maltraitance envers les aînés, ce lundi, à Joliette, la ministre a fait savoir que la Loi sera modifiée de façon à y inclure la notion de négligence. Plus précisément, ce concept sera introduit dans la liste des circonstances visées par l’avis obligatoire au coroner.
«Ce que ça veut dire, c'est que nous devrons faire attention et protéger nos aînés», a-t-elle affirmé.
Celle-ci a évidemment profité de la tribune pour glisser un mot sur le plan d'action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes âgées, lequel bénéficie d'un investissement de 20 millions de dollars sur cinq ans.
«Je veux un plan vivant, et non pas un plan qui va dormir sur les tablettes. Ce plan va bouger. Nous aurons une campagne de sensibilisation tous les ans jusqu'en 2015. Nous avons aussi lancé une ligne téléphonique et une chaire de recherche universitaire», a rappelé la ministre.
Marguerite Blais a ajouté que, toujours dans le cadre de ce plan, un poste de coordonnateur à la maltraitance sera créé dans toutes les régions du Québec.
«Dans Lanaudière, vous aurez votre coordonnateur qui retournera toutes les pierres sur le terrain pour voir ce qui se fait et ce qui ne se fait pas», a-t-elle dit sans toutefois préciser quand cette ressource entrera en fonction.
À cette mesure, se joint l'élaboration de la politique «Vieillir chez soi» et le désir de la ministre de développer le soutien à domicile.
«Car les gens veulent demeurer et veulent mourir chez eux. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui voulait vivre en Centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Il faut agir», a-t-elle fait valoir.

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