10 octobre 2011

La Maladie d'Alzheimer | Les Éditions Trécarré

La Maladie d'Alzheimer | Les Éditions Trécarré

Description du livre

Un guide complet et essentiel, la référence pour le grand public sur la maladie d'Alzheimer.

Écrit par deux chercheurs québécois de renommée internationale, ce livre renseigne sur la maladie, rassure en dissipant les mythes et témoigne des réels progrès qui ont été faits depuis cinq ans au plan des traitements et de la prévention.

Abondamment illustré en couleurs de photos et de schémas, il explique l'historique du premier diagnostic de la maladie, ses facteurs de risque, les stades de son évolution, les axes de recherche actuels et futurs et les bénéfices potentiels du régime alimentaire méditerranéen pour en prévenir le développement.


Serge Gauthier et Judes Poirier, deux chercheurs affiliés à McGill, ont publié La maladie d'Alzheimer, le guide, aux éditions du Trécarré. Cet ouvrage grand public est d'une qualité et d'une accessibilité remarquables pour ceux qui veulent apprivoiser ce grand voleur d'esprits.


23 juin 2011

Edith et Michel (v fr) on Vimeo

Edith et Michel (v fr) on Vimeo


Edith et Michel (v fr) from EREZI on Vimeo.
Documentaire, 52:00

Réalisation: Jocelyne Clarke

Images: Jean-Claude Labrecque, François Beauchemin

Musique: Judith Gruber-Stitzer

Montage: Louise Coté

Production: Paul Lapointe, Colette Loumède



Synopsis

Michel Moreau est cinéaste, auteur de plus de 80 documentaires, peintre, écrivain; un créateur brillant. Édith Fournier, son épouse, est psychologue et auteure. Ils vivent un bonheur serein lorsque la maladie d’Alzheimer vient briser leurs projets. Commence alors un long voyage qu’ils feront ensemble, côte à côte. Engagés dans une transformation intérieure qui assurera le triomphe de l’amour et de la vie sur l’isolement et la maladie. Dans le film, Édith choisit de dévoiler l’intimité de leurs vies bouleversées, d’exposer à nos regards leur couple transfiguré par cette aventure aussi éprouvante qu’inattendue. Elle se confie, retrace toutes le étapes depuis le jour où elle a compris que Michel ne serait pas le compagnon qu’elle avait imaginé pour ses vieux jours. Mais surtout, elle raconte son homme, celui qu,elle aime depuis plus de trente ans et le célèbre avec un immense bonheur. Un témoignage éblouissant de courage et de détermination, un immense poème d’amour, un vibrant plaidoyer pour la dignité humaine.

29 avril 2011

Larry King présente un reportage sur l'Alzheimer - Yahoo! Actualités

Larry King présente un reportage sur l'Alzheimer


NEW YORK, États-Unis - Le célèbre animateur Larry King est de retour à CNN, le temps d'un reportage sur la maladie d'Alzheimer.
Accompagné du fils de l'ancien président Ronald Reagan, Ron, il a visité une clinique de Las Vegas où des recherches sont menées sur cette terrible maladie.
L'un des deux hommes se soumet à un scanner cérébral grâce auquel les spécialistes pourront déterminer s'il est à risque de développer la maladie ou d'autres troubles de la mémoire. L'autre refuse.
Fin renard, Larry King entretient le suspense en refusant de dévoiler lequel accepte de subir un scanner cérébral et lequel décline l'invitation.
Plusieurs vedettes qui ont été touchées de près ou de loin par la maladie ont accepté de témoigner. La journaliste Maria Shriver et l'acteur Seth Rogen raconteront notamment leur expérience.
L'émission sera diffusée dimanche soir sur les ondes de CNN.

22 avril 2011

Pavillon des Bâtisseurs

Pavillon des Bâtisseurs


Les services d’hébergement au Pavillon des Bâtisseurs sont dispensés dans un environnement chaleureux et respectueux dans un contexte de vie communautaire où le résident est accompagné et valorisé comme personne dans sa globalité, ses choix, ses aspirations et ses besoins. La relation avec le résident et sa famille se situe au cœur de l’organisation et de l’animation de la vie. Les interventions sont adaptées et personnalisées aux situations de vie évolutives et diversifiées.
Situation géographique
Le Pavillon des Bâtisseurs offre un environnement calme et paisible, à deux pas du CLSC de Bordeaux-Cartierville et du Centre d'hébergement Saint-Joseph-de-la-Providence.
Coordonnées
11 810, Avenue du Bois-de-Boulogne, Montréal (Québec), H3M 2X6
Téléphone : 514 334-4817
Configuration des lieux
Pavillon de 20 lits (14 en chambres privées et 6 en chambres semi-privées) pour personnes souffrant de démence de type Alzheimer.
Personnes ressources
  • Madame Lynda Ricard, directrice des services à la clientèle (PDB, SJP et St-Laurent)
    514-331-2288 poste 4300 ou 514-748-6400 poste 3300
  • Madame Josée Mayer, conseillère en milieu de vie
    514-748-6400 poste 4385
Comité de résidents
Le comité de résidents du Centre d'hébergement Saint-Joseph-de-la-Providence assume également ses fonctions pour les résidents du Pavillon des Bâtisseurs.

Maison Fleur-Ange

Société Alzheimer de l’Outaouais Québécois
La maison d’hébergement Fleur-Ange accueille en permanence des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’affections connexes. Elles vivent dans un milieu adapté à leurs réalité, entourées d’un personnel compétent pour répondre à leurs besoins de valorisation, de sécurité et d’appartenance.Notre approche centrée sur la personne permet à chacun de préserver son autonomie le plus longtemps possible en continuant de participer à la cuisine,la lessive, le jardinage et beaucoup plus. L’accompagnement est orienté vers les capacités encore présentes plutôt que vers les pertes et s’adapte à l’évolution de la maladie. La Maison Fleur-Ange, c’est avant tout le respect de la personne à travers les relations humaines.
L’objectif de la maison est de travailler avec les forces de la personne afin de mettre en valeur tout son potentiel dans toutes les sphères d’activités de la vie quotidienne. De plus, la Maison Fleur-Ange offre un service de séjour-vacance pouvant aller d’un court séjourà quelques semaines pour permettre à la famille de prendre des vacances et de se reposer.
Je me nomme Mélanie Marcotte et depuis le 2 novembre dernier je suis la nouvelle coordonnatrice de la Maison Fleur-Ange. Je suis très heureuse de pouvoir côtoyer des résidents et des familles aussi merveilleux. À la Maison Fleur-Ange chaque jour est rempli de surprises qui nous remplissent de bonheur. En 2010, nous allons fêter le 25e anniversaire de la Société Alzheimer de l’Outaouais (SAOQ), fondé par Mme Yolande Gravel, et le 10e anniversaire de la Maison Fleur-Ange. Pour cette année de célébration, nous invitons toute la population à s’investir dans nos différentes campagnes de financement. Votre participation et votre implication nous permettent d’accomplir de grandes réalisations et de continuer à offrir des services adéquats. Vous faites une différence pour les familles et les personnes atteintes
de la région.
Avec le 10e anniversaire de la Maison Fleur-Ange, cela fera dix ans que Mme Guylaine Gauvreau, intervenante à la maison, travaille pour la SAOQ. Depuis toutes ces années, Mme Gauvreau fait un travail remarquable et à chaque jour elle apporte un vent de bonheur et des sourires dans la maison. Nous désirons donc la remercier pour tout ce qu’elle donne et continue de donner aux résidents de la maison.
J’aimerais également mentionner que je suis très satisfaite de l’équipe de travail.
Les petites attentions de chaque intervenant, leur dévouement, leur compassion font toute la différence dans la vie de nos résidents. Je les remercie de leur belle collaboration et pour 2010, nous allons continuer à offrir la même qualité de service et également nous visons toujours à nous améliorer.
Mélanie Marcotte
Coordonnatrice de la Maison Fleur-Ange

MAISON MYOSOTIS

À La Maison Myosotis
"Les meilleurs soins de tout cœur"
La Société Alzheimer du Centre-du-Québec offre, par l’entremise de la Maison Myosotis, un service d’hébergement de courte et de longue durée pour personnes souffrant de déficits cognitifs. La Maison Myosotis est une ressource alternative qui fait le pont entre la résidence et le C.H.S.L.D. Sa philosophie d’hébergement est axée sur le potentiel résiduel de la personne atteinte et ce, dans le seul but de maintenir le plus longtemps possible l’autonomie, l’estime de soi et la dignité de la personne et de retarder ainsi au maximum son entrée en centre de soins de longue durée.
Avantages: Atmosphère familiale, Proximité des services (église, caisse populaire, pharmacie), Environnement tranquille, sécuritaire et adapté, Personnel qualifié, Soins infirmiers, Service de garde 24 h. / jour, Approche personnalisée, Expertise des intervenants dans ce type de maladie;
"Répit temporaire"
Grâce à un partenariat avec le Centre Frederik George Heriot, un service de répit temporaire est disponible. La Maison Myosotis accueillera ainsi la personne atteinte pour une période pouvant aller de quelques jours à un mois. Ce temps d’arrêt permettra à l’aidant naturel de se reposer autant physiquement que psychologiquement, tout en étant certain que pendant ce temps, des intervenants compétents prendront soin de l’être cher. Ce répit peut se répéter au cours d’une même année selon la disponibilité à la Maison Myosotis.
"Répit d’un jour"
Un service de répit d’un jour est aussi offert de 9 h. à 16.h. La personne atteinte sera prise en charge pour la journée à la Maison Myosotis et retournera chez elle le soir venu. L’aidant(e) naturel(le), pourra ainsi se reposer ou vaquer à d’autres occupations.
"Centre de Jour"
En partenariat avec le C.H.S.L.D. Frederik George Heriot, deux jours par semaine, nous accueillons, pour une journée, des personnes atteintes de déficits cognitifs. Les participants profitent d’activités structurées et dirigées par une animatrice qualifiée. Les buts recherchés sont de stimuler les facultés cognitives fonctionnelles et de briser l’isolement en favorisant les contacts interpersonnels. Les groupes sont restreints à 6 personnes par jour afin de permettre à chacun de recevoir tout le temps et l’attention dont il a besoin.

Services d’hébergement - Maison Francesco Bellini

Société Alzheimer Laval

Un rêve de philanthropes est devenu réalité! Depuis le 15 octobre 2007, l’administration et les services externes de la Société Alzheimer Laval habitent les nouveaux locaux situés au 2525, boul. René-Laennec, où sont regroupées toutes les activités. La Maison Francesco Bellini accueille les résidents depuis le 17 novembre 2007.
Hébergement permanent et temporaire – Maison Francesco Bellini
Nos résidents permanents ou temporaires évoluent dans un cadre de vie chaleureux, stimulant et sécuritaire qui contribue à maintenir le plus longtemps possible leurs capacités et à conserver leur estime de soi, en participant à une vie communautaire semblable à la vie familiale.
Nous offrons aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer un modèle d’hébergement alternatif et complémentaire, différent par son approche d’intervention et inspiré de la philosophie Carpe Diem. Cette approche propose aux proches et aux intervenants de regarder la personne atteinte non pas comme la somme de ses déficits ou de ses pertes, mais comme une personne globale, avec une histoire, des forces et des ressources, qui maintient une relation affective avec son entourage et pour qui la vie quotidienne reste une occasion constante de stimulations.

Hébergement permanent
Conditions d’admission :
La Maison est ouverte aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en phase précoce à modérée et résidant à Laval.
La demande d’hébergement doit être acheminée au Centre de santé et de services sociaux de Laval par l’intermédiaire de l’intervenant pivot du CSSS de votre région.

Répit et hébergement temporaire
Nous comprenons qu’il est difficile d’évoluer avec un proche atteint de la maladie d’Alzheimer. La fatigue, le stress, la culpabilité et l’impuissance font que bien souvent, un répit est indispensable et très sain. Nous offrons aux familles touchées la possibilité de nous confier leur proche atteint de la maladie d’Alzheimer pour quelques jours ou quelques semaines, le temps de prendre un peu de répit.

Services offerts à l’hébergement
Dix chambres privées en hébergement permanent et deux chambres privées en hébergement temporaire;
Accompagnement 24 heures sur 24 pour les activités de la vie quotidienne (AVQ), domestique (AVD) et récréative (AVR);
Soutien aux familles.

27 mars 2011

IUGM - Actes de colloques

Jeudi 17 mars

Les traitements pharmacologiques dans la maladie d'Alzheimer
Présentation de Jean-Louis Brazier


Les traitements non pharmacologiques dans la maladie d'Alzheimer
Présentation de Jiska Cohen-Mansfield


Le rôle des proches aidants : nouveaux Carrefours de soutien
Présentation de Francine Ducharme
Présentation de Michel Boivin

Approches non pharmacologiques dans la gestion des troubles de la démence
Présentation de Brigitte Galand
Présentation de Nicole Caza
Présentation de Stéphane Protat

Approches innovantes dans la prise en charge des démences
Présentation d'Ernesto Morales - À venir
Présentation de Nathalie Bier
Présentation de Linda Boucher et Pierre Nolin


La gestion médicamenteuse : diverses considérations pratiques en clinique
Présentation de Fadi Massoud
Présentation de Serge Gauthier

Vidéo et symposium - debat I
Maladie d'Alzheimer et fin de vie : des décisions de cœur
Présentation d'Yvette Lajeunesse et Suzanne Phillips-Nootens Vendredi 18 mars

Les défis de l'implantation d'un plan national d'organisation des soins et services de santé Alzheimer
Présentation de Daniel Gagnon

La recherche dans la maladie d'Alzheimer : cibles et avenues
Présentation de Joël Ménard

Modèles oragnisationnels pour la prise en charge des troubles cognitifs : 1re, 2e et 3e lignes
Présentation de Juan Manuel Villalpando
Présentation de Lorraine Bouvier
Présentation de Laura Guerschanik

Les espoirs en recherche fondamentale
Présentation d'Andrea Leblanc
Présentation de Pierre Bellec

Style de vie et santé cognitive
Présentation de Sylvie Belleville - À venir

Présentation de Louis Bherer
Présentation de Guylaine Ferland

Les services spécialisés à intégrer aux cliniques de cognition
Présentation de Marie-Jeanne Kergoat
Présentation de Bryna Shatenstein
Présentation de Marie-Andrée Bruneau

Vidéo et symposium - débat II
Ressources d'hébergement : à l'heure des choix

Présentation d'Alain Lesage
Présentation d'Andrée Robillard

Rue Frontenac - La plasticité du cerveau pourrait retarder la maladie d'Alzheimer

Les aînés à risque de contracter la maladie d’Alzheimer pourraient retarder de plusieurs années l’apparition des premiers symptômes de dégénérescence grâce à des exercices de mémoire exploitant la plasticité du cerveau.
Des chercheurs montréalais ont réussi à démontrer pour la toute première fois que contrairement à ce que les scientifiques pensaient, le cerveau garde sa plasticité en vieillissant, et ce, même s’il est endommagé par la maladie.
«Ce que montre notre étude, c’est que les fonctions cérébrales de personnes atteintes de troubles cognitifs légers peuvent se réorganiser dans des régions sans lésion et sans lien à l’origine avec la mémoire grâce à un simple programme d’entraînement de la mémoire», explique la neuropsychologue Sylvie Belleville, auteure principale de l’étude et directrice de la recherche à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal.
Un nouvel espoir pour les aînés qui risquent d'être confrontés à la maladie d'Alzheimer. Photo d'archives

Perte de poids cérébral
Le cerveau humain perd de 5 à 10 % de son poids entre l’âge de 20 et de 90 ans. L’un des mécanismes compensatoires pour pallier cette perte est la plasticité du cerveau. Il s’agit ici d’une réorganisation au cours de laquelle les connexions nerveuses se créent ou se redéfinissent en fonction d’expériences vécues.
Trente personnes âgées en moyenne de 70 ans ont participé à cette étude clinique publiée dans l’édition en ligne de la revue Brain. Quinze d’entre elles étaient en bonne santé, alors que les 15 autres présentaient des troubles cognitifs légers (TCL) tels que de légers oublis ou problèmes d’orientation. Les personnes qui présentent ces troubles sont dix fois plus à risque de contracter la maladie d’Alzheimer que la population en général.
L’activité cérébrale de ces deux groupes a été analysée grâce à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) à trois moments précis : six semaines avant, une semaine avant et une semaine après le suivi d’un programme d’entraînement de leur mémoire.
Ce programme consistait en une série de six rencontres réparties sur autant de semaines. Il a été conçu de manière à aider les personnes âgées aux prises avec des TCL à développer des stratégies et des techniques de mnémotechnique (i.e. la mémorisation par association d'idées) pour augmenter l’encodage et la récupération des informations à retenir (p. ex. des listes de mots) par l’entremise d’autres régions du cerveau.
Les résultats de l’IRM des aînés en santé et ceux présentant des TCL avant le programme d’entraînement montrent sans surprise une activité cérébrale moindre chez ces derniers dans les régions pariétale et frontale du cerveau, traditionnellement associées à la mémoire.
Après six semaines d’entraînement, les résultats sont tout autres. Non seulement les chercheurs ont noté une plus grande activité cérébrale dans ces régions, ils ont également observé une grande activité dans les régions normalement reliées au langage, à la reconnaissance spatiale et aux capacités d’apprentissage.
«Ces régions cérébrales saines ont donc pris la relève de la zone malade», indique Mme Belleville, précisant que cette «relève» pourrait durer tant que ces régions sont à l’abri des lésions dégénératives.
«Nous avons non seulement observé cette réorganisation par IRM, nous avons aussi noté une augmentation de 33 % des bonnes réponses à une tâche de mémoire après le programme d’entraînement chez les personnes aux prises avec des TCL», poursuit-elle.
Nouveaux horizons
Fait à noter, les présentes observations résultent d’un programme d’entraînement bien spécifique réalisé en milieu contrôlé. Rien n’indique donc que de simples exercices maison ou les logiciels vendus en magasin pour leur soi-disant bienfait mental auraient les mêmes effets, précise la neuropsychologue, qui enseigne au département de psychologie de l’Université de Montréal.
Cette découverte ouvre de nouveaux horizons de recherche sur la possibilité d’augmenter la plasticité des régions concernées.
«Les chercheurs mettent l’accent sur les mécanismes atteints par la maladie d’Alzheimer. Je crois qu’il serait important de mettre aussi des efforts sur la plasticité du cerveau pour mieux comprendre les mécanismes compensatoires comme celui observé dans notre étude», croit Mme Belleville.

22 mars 2011

Le Budget Flaherty accorde quelques cadeaux aux familles et aux ainés - secteurs-d-activite - LesAffaires.com

Le budget déposé aujourd’hui par le ministre des Finances Jim Flaherty prévoit quelques mesures pour donner un coup de pouce aux familles canadiennes ainsi qu’aux ainés du pays.

Ottawa va notamment bonifier le Supplément de revenu garanti (SRG) pour les personnes âgées qui comptent presque uniquement sur leurs prestations de la Sécurité de la vieillesse et le SRG pour vivre. La nouvelle prestation pourrait représenter jusqu’à 600 $ pour une personne vivant seule et jusqu’à 840 $ pour un couple.

Pour les familles, Ottawa instaure un nouveau crédit d’impôt pour les aidants familiaux. Ce crédit non remboursable de 15 % pourra s’appliquer sur un montant de 2 000 $ afin d’aider les aidants naturels prenant soin de personnes à charges avec une déficience. Le crédit inclut pour la première fois les époux, les conjoints de faits et les enfants mineurs.

Un autre crédit d’impôt non remboursable de 15 % est aussi créé pour les activités artistiques des enfants et pourra s’appliquer à un montant maximal de 500 $ par enfant. Ce crédit s’ajoutera aux crédits déjà existants pour les activités sportives. Par exemple, pour chaque enfant, il sera possible de réclamer 500 $ pour les activités artistiques et 500 $ de plus pour les activités sportives.

Pour les familles en milieu rural, Ottawa va permettre aux nouveaux médecins de famille qui vont pratiquer dans ces régions de faire annuler leurs prêts d’études canadiens jusqu’à hauteur de 8 000 $ par année, pour un maximum de 40 000 $. La mesure s’appliquera dès 2012. Pour le personnel infirmier, qui ira en région rural, l’annulation des prêts pourra atteindre 4 000 $ par année, pour un maximum de 20 000 $.

Les mesures concernant le Supplément du revenu garanti et l’accès aux soins de santé en région rurale faisaient partie des demandes du NPD.

Journal de Montréal – Actualités - Une heure avant de contacter le 911

MONTRÉAL – TVA Nouvelles a obtenu mardi en primeur le rapport du coroner sur la mort d'un octogénaire dans une résidence privée pour personnes âgées, survenue en 2009.
Décédé à 81 ans, Pierre Mathieu séjournait depuis 2006 à la résidence Sainte-Claire, située dans l'ouest de l'île de Montréal.
M. Mathieu avait dû être placé dans la résidence privée de près de 40 places en raison de lourds problèmes de comportement. Il criait et pouvait parfois frapper, et était sous médication au moment du drame.
Dans la nuit du 14 au 15 mars 2009, une des deux préposées présentes a découvert l'octogénaire inerte, étouffé, le cou coincé entre son lit et la ridelle, la barrière située sur le côté.
Au lieu de contacter les secours, la préposée a appelé sa superviseure, la directrice adjointe de l'établissement. Aucune manœuvre de réanimation n'a été tentée.
Pourtant, dans le dossier de Pierre Mathieu, rien n’indiquait qu’il ne fallait pas tenter de telles manœuvres.
Une fois la directrice adjointe arrivée, une demi-heure plus tard, il a fallu trente autres minutes avant de composer le 911, à 3 h 15 du matin.
Pendant ce laps de temps, personne n'a tenté de réanimer Pierre Mathieu.
Dans le protocole de l'établissement, il ne figurait aucune consigne sur le déclenchement des manœuvres de réanimation, une situation qui a été changée depuis le décès de Pierre Mathieu.
Trois jours avant le décès, une préposée de la résidence Sainte-Claire avait noté dans le dossier de la victime que les ridelles n'étaient pas sécuritaires, mais rien n'a été fait.
De plus, en raison des problèmes comportementaux de Pierre Mathieu, des mesures de contention lui avaient été prescrites.
Or, aucune d'entre elles n’était en place au moment du drame et aucune note spécifique à ce sujet n'était dans le dossier du défunt.
La Résidence Sainte-Claire n'a pas retourné les appels de TVA Nouvelles.

Décès troublants de personnes âgées | Ariane Lacoursière | Santé

u cours des dernières années, plusieurs cas de décès d'aînés ont fait les manchettes. En voici quelques-uns.
Mai 2008 - Patricia Duquette, 90 ans, meurt à la résidence des Boulevards (campus Saint-Joseph), à Montréal, après deux chutes majeures. Dans son rapport, la coroner Catherine Rudel-Tessier souligne que seulement 5 préposés travaillent la nuit dans cette résidence de 136 occupants.
Décembre 2009 - Mort de Maurice Gibeau à la Résidence du Parc Jarry, à Montréal. L'homme de 84 ans, qui souffrait de problèmes respiratoires, avait tenté d'appeler à l'aide durant la nuit. Mais le préposé de garde avait éteint la sonnette d'alarme et ne lui était pas venu en aide. Une plainte au criminel a été déposée mercredi contre ce préposé.
Janvier 2009 - Un incendie à la résidence Belle Génération, à Chicoutimi, fait quatre morts. Les victimes ont été incapables d'évacuer les lieux à temps. Dans son rapport, le coroner Clément Paradis estime que le bâtiment n'était pas assez sûr compte tenu de l'état de santé des pensionnaires.
Janvier 2009 - Willard Wilson, 94 ans, meurt après s'être ébouillanté dans sa baignoire au Manoir de l'Ouest-de-l'île, à Pierrefonds. Il avait ouvert le robinet d'eau chaude en s'y agrippant pour tenter de se relever d'une chute. En août dernier, la coroner Rudel-Tessier a recommandé que la Régie du bâtiment revoie les normes de température de l'eau dans les résidences pour aînés. Depuis 2001, 15 personnes habitant dans des résidences supervisées sont mortes ébouillantées.
Mars 2010 - Une femme meurt à la résidence privée l'Air du temps, à Montréal, à cause de graves plaies de lit.
Décembre 2010 - Mort d'une septuagénaire au CHSLD le Trèfle d'or, à La Prairie. La dame était attachée à son lit. La direction de l'établissement a reconnu que la résidante faisait l'objet de mesures de contention, mais a refusé de dire depuis combien de temps elle était attachée. Une enquête interne a été ouverte.

Soins à domicile: quarante minutes par semaine | Ariane Lacoursière | Santé

Une seule visite de 40 minutes par semaine. C'est ce que reçoivent en moyenne les 176 000 personnes qui bénéficient de soins à domicile au Québec. L'Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) estime que c'est nettement insuffisant.
«Si le gouvernement ne change pas son approche par rapport au vieillissement de la population, 7000 nouvelles places en centres d'hébergement devront être créées d'ici à 2017. Ça représenterait des dépenses de 427 millions par année, seulement en frais de fonctionnement», dit la présidente de l'AQESSS, Lise Denis. Selon elle, le gouvernement doit augmenter rapidement les soins à domicile pour éviter cette coûteuse dépense.
Actuellement, 18% des 2,4 milliards de dollars qui sont dépensés chaque année pour les personnes en perte d'autonomie sont consacrés aux soins à domicile. La semaine dernière, le gouvernement a annoncé un investissement supplémentaire de 50 millions par année. «C'est un bon début. Mais on estime qu'il faudrait au moins 100 millions de plus par année pour répondre aux besoins», dit Mme Denis.
En plus de réclamer la bonification des soins à domicile, l'AQESSS a présenté hier matin cinq autres mesures pour faire face au vieillissement de la population québécoise. Par exemple, les services d'aide au ménage ne doivent plus être offerts par le réseau de la santé, selon l'AQESSS, mais plutôt par des entreprises d'économie sociale.
75 ans et plus
«Arrêtons de penser qu'à 65 ans, on est vieux. Nos programmes de santé doivent être conçus pour les 75 ans et plus», ajoute Mme Denis. La gestion des CHSLD, actuellement assurée par l'État, devrait être confiée à des coopératives, à des organismes à but non lucratif ou à des entreprises privées, comme c'est le cas ailleurs au Canada, selon l'AQESSS. Et l'offre d'hébergement doit être revue afin d'offrir des milieux de vie plus petits.
La présidente de l'Association québécoise de gériatrie, Catherine Geoffroy, accueille favorablement les recommandations de l'AQESSS. Mais selon elle, le gouvernement doit également revoir les règles de formation des préposés aux bénéficiaires.

21 mars 2011

Découverte Alzheimer : détecter les premiers signes de la maladie

Reportage du dimanche 13 mars 2011


Alzheimer : détecter les premiers signes de la maladie

À 84 ans, Paul Buissonneau a toujours une bonne mémoire. Mais depuis quelque temps, celui qu'on connaissait sous le nom de Piccolo a de petits oublis.

Auparavant, son médecin aurait jugé ses pertes de mémoire normales. Surtout à son âge! Mais aujourd'hui, de nouveaux tests permettent de dire si ses oublis sont les premiers signes de la maladie qui a ravagé son frère et sa soeur.

20 mars 2011

Sommaire du 16 mars | C'est ça la vie | Radio-Canada.ca

Flora Thibodeau : 110 ans et en santé!
Flora Thibodeau de Rogersville aura 110 ans le 20 mars prochain. Elle fait partie des plus vieilles personnes au Canada. Notre reporter Anne Godin nous emmène à la rencontre cette super centenaire, une force de la nature qui saura en inspirer plus d'un!
- section 3/5 du vidéo...

Aidant - Accueil

Guides pour aidants
Centre-Ressources pour la Vie Autonome, région Bas-Saint-Laurent :

Guide d'accompagnement et d'information pour les aidants naturels - Version française - Version anglaise

Association lavalloise des personnes aidantes :

Prendre soin de soi... tout en prenant soin de l'autre, se reconnaître comme personne aidante - Version française - Version anglaise

Regroupement des associations de personnes aidantes de la Mauricie :

Prendre soin de soi... tout en prenant soin de l'autre, Guide de prévention de l'épuisement destiné aux proches aidantes et proches aidants

Table de concertation des organismes communautaires, secteur personnes aînées de Sherbrooke :

Être aidant pas si évident! Guide de prévention de l'Épuisement pour les aidants naturels, 2e édition

Regroupement des proches aidants de Bellechasse :

Prendre soin de moi tout en prenant soin de l'autre, Guide d'accompagnement à l'intention des personnes aidantes

Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du labrador :

Guide pour les aidants naturels des premières nations du Québec - Version française - Version anglaise
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Réseau communauté en santé Bathurst :

Cahier santé C'est quoi ton truc? La santé des aidants

On retrouve aussi sur leur site Web de nombreuses capsules audio sur des thèmes comme : « Bien prendre soin de son proche », « Évite de te sentir coupable », « Éviter l'épuisement », etc.

Promotion des aînés du Manitoba :

Guide à l'intention des aidants naturels

Société Alzheimer du Canada :

La maladie Alzheimer, ce que la famille peut faire (dépliant)

Maladie Alzheimer : Pour réduire le stress de l'aidant (dépliant)

Société canadienne du cancer :

Aider une personne atteinte de cancer, ce que vous pouvez faire

Rétablissement des ACV Canada :

Guide de l'aidant naturel sur le rétablissement après un ACV - version française - version anglaise

Agence française de sécurité sanitaire des aliments :

Le guide nutrition pour les aidants des personnes âgées

Réseau des professionnels pour les proches aidants | RPPA

BIENVENUE AU RÉSEAU DES PROFESSIONNELS POUR LES PROCHES AIDANTS (RPPA), un comité composé d’organismes montréalais oeuvrant dans les domaines de la santé et des services sociaux, dont le mandat est d’outiller les professionnels pour qu’ils puissent soutenir et aider les proches aidants à faire face à leurs nombreux défis.
Il y a aujourd’hui approximativement un million de Québécois qui donnent un soutien constant à un membre de la famille ou à un ami éprouvant un problème physique, cognitif ou de santé mentale. Tout indique que le vieillissement des baby-boomers fera augmenter considérablement ce nombre.
La contribution des proches aidants est inestimable. Ils travaillent sans compensation financière et en ce sens, ils sont un des pivots du système de santé et de services sociaux puisqu’ils améliorent la qualité de vie des aînés, des adultes et des enfants et permettent au système public d’économiser, chaque année, des millions de dollars. Les proches aidants ont besoin de soutien, de services, de répit et de reconnaissance pour être en mesure de maintenir leur propre santé physique, émotionnelle, sociale et financière. Les organismes qui sont membres du RPPA travaillent en concertation pour répondre à ces besoins.

Centre de soutien aux aidants naturels

Un aidant naturel est un membre de la famille non rémunéré ou un ami qui fournit des soins et du soutien régulier à un proche qui a certains problèmes physiques ou cognitifs ou des problèmes de santé mentale. Il est aussi la ressource primaire qui soutient un aîné en perte d’autonomie.

Services

Le Centre de soutien aux aidants naturels répond aux besoins des aidants naturels et les soutient dans leurs tâches quotidiennes. Il offre un accès facile et direct aux services, une réponse variée et flexible et encourage la participation active des aidants dans son fonctionnement, ses prises de décisions et ses multiples activités. Les étudiants et les bénévoles jouent un rôle important. Le Centre de soutien aux aidants naturels est un «service de pointe» comprenant plusieurs programmes:
  • La Halte-Répit fournit des périodes de répit aux aidants en organisant des activités pour les aînés ou les adultes requérant certains soins et ayant des déficits physiques ou cognitifs. Les aînés souffrant d’une perte d’autonomie et qui autrement demeureraient isolés à la maison, bénéficient d’activités de groupe conçues en fonction de leurs besoins spécifiques. Ces activités sont animées par le personnel, les étudiants et les bénévoles. Les caractéristiques uniques de ce programme sont:
      • Une philosophie qui accorde du temps de répit aux aidants naturels selon leur horaire et leurs besoins;
      • Un horaire flexible qui permet aux aidants naturels de bénéficier de une à quatre heures de répit selon leur horaire;
      • Un programme de groupe novateur destiné à offrir de la stimulation cognitive, physique et créative (i.e. artisanat, musicothérapie, programme intergénérationnel, fêtes annuelles, etc.);
      • La possibilité pour les aidants naturels de recevoir de l’information et du soutien.
  • Le programme de stimulation à domicile est offert aux aînés ou aux adultes handicapés qui sont isolés ou confinés à la maison. Des bénévoles et des étudiants, formés et supervisés par une travailleuse sociale, offrent un ensemble d’activités physiques et récréatives à domicile sur une base individuelle. Les activités sont adaptées à chaque individu, selon ses intérêts et ses capacités fonctionnelles.
L'activité la plus récente du programme de stimulation à domicile consiste en une formation destinée aux aidants afin de les assister à interagir avec leur proche d’une façon nouvelle et créative. Elle leur offre la possibilité de développer des liens réciproques à un autre niveau, c'est-à-dire distinct de celui des tâches concrètes de la prise en charge. Les aidants naturels seront ainsi mieux outillés pour procurer une stimulation continue et à long terme. Le Projet de stimulation à domicile dans les immeubles à appartements est un groupe de stimulation créé pour les immeubles où les résidents sont majoritairement des aînés. Les objectifs privilégiés par ce projet sont une plus grande socialisation des individus, la promotion des contacts dans le voisinage (buddy system) et la participation à des activités stimulantes.
  • Le Foyer des aidants est un endroit où les aidants peuvent s’arrêter et obtenir de l’information, de l’éducation et du soutien auprès de bénévoles qualifiés qui sont eux-mêmes des aidants naturels. Les aidants peuvent prendre part aux activités suggérées sur une base quotidienne ou hebdomadaire. Ces activités comprennet des groupes de soutien, des ateliers, des conférences, des sessions d’information. Le Foyer donne aussi accès à un centre de documentation portant sur les maladies, les stratégies d’adaptation et les ressources. Des activités supplémentaires telles que des conférences et des activités de défense des droits sont aussi planifiées afin de promouvoir les droits des aidants.
  • Le programme d’évaluation et de counselling à court terme des aidants offre des sessions individuelles à court terme, de 6 à 10 semaines, durant lesquelles sont privilégiés la capacité d’adaptation, la gestion du stress, l’établissement des limites personnelles, les liens avec les programmes de répit et de soutien, etc. Ce programme est sous la responsabilité d’une travailleuse sociale qui possède une expertise de l’aide aux proches. En plus de l’implantation d’un modèle d’intervention thérapeutique pour les aidants, la travailleuse sociale est responsable de l’évaluation des aidants et de leurs besoins externes de services afin de les référer aux services appropriés.
  • Le Réseau entre-aidants est un programme gratuit, bilingue et confidentiel qui permet aux aidants naturels et aux familles d’accéder à de l’information et du soutien par l’usage de téléconférences. Grâce à des ateliers téléphoniques portant sur une gamme de sujets reliés aux transformations vécues dans la vie, les aidants naturels ont l’opportunité de se renseigner auprès des professionnels de la santé qui coordonnent les ateliers et ont aussi la chance d’échanger avec d’autres personnes qui vivent des expériences similaires. Téléphonez au 514 485-7374 ou 1 866 396-2433 ou consultez le site Internet au www.reseauentreaidants.com

Le counseling auprès des proches aidants

Disponible également en anglais :
Counselling with Caregivers : A Guide for Professionals
ISBN : 978-2-89091-276-2 Nombre de pages : 136 Date de publication : janvier 2009 Format : 15 cm / 23 cm Prix : 19,95 $
Les Éditions du remue-ménage 110, rue Sainte-Thérèse, bureau 501 Montréal (Québec) H2Y 1E6 Canada Téléphone : 514 876-0097 Télécopieur : 514 876-7951 Info@editions-remuemenage.qc.ca www.editions-remuemenage.qc.ca
Disponible partout en librairie
Distribution en Amérique du Nord : Diffusion Dimédia www.dimedia.com
Distribution en Europe (sauf en Belgique) : Librairie du Québec à Paris www.librairieduquebec.fr
Distribution en Belgique : SDL Caravelle www.sdlcaravelle.com

LE COUNSELING AUPRÈS DES PROCHES AIDANTS
EXTRAIT :
“C’est parfois une question de vie ou de mort. Quand les personnes aidantes réussissent à obtenir de l’aide, elles sont exténuées et au bout du rouleau. Il leur arrive d’avoir peur de mourir avant la personne dont elles prennent soin. Elles ne peuvent plus continuer ainsi.
[...] Les aidantes et les aidants veulent se sortir de cette situation et retrouver leur vie normale, mais ce désir s’accompagne d’un sentiment de culpabilité. Le conflit intérieur qui les ronge les rend susceptibles d’exploser à tout moment. Et c’est ce qui arrivera s’ils ne reçoivent pas d’aide à temps.”
RÉSUMÉ :
La plupart d’entre nous aurons un jour ou l’autre à prendre soin d’un proche ou aurons besoin de l’aide de notre entourage pour accomplir les gestes les plus simples.
Devant le nombre croissant de familles aux prises avec cette situation, le milieu des soins de la santé et des services sociaux est appelé à fournir du soutien, tant matériel, émotionnel que psychosocial, aux personnes qui doivent s’occuper d’un proche en perte d’autonomie ou souffrant d’un handicap.
Le counseling auprès des proches aidants vise à sensibiliser les intervenants des services de santé à la réalité des aidants en leur proposant un guide accessible et pratique. Cet ouvrage couvre un vaste ensemble de sujets, de l’évaluation des besoins, aux étapes de l’intervention individuelle, en passant par l’analyse des différents modèles de thérapie.
Illustré d’études de cas, ponctué d’exercices de réflexion, cet ouvrage constitue un outil précieux pour toute personne qui s’intéresse aux pratiques d’intervention psychosociale.
les éditions du remue-ménage


AUTEURE :
MARJORIE SILVERMAN

Marjorie Silverman est psychothérapeute, spécialiste de la question des proches aidants. Elle oeuvre dans ce domaine depuis près de 10 ans, tant du point de vue de l’intervention, de la recherche que de la formation.
Elle travaille au Centre de soutien aux aidants naturels du CSSSCavendish à Montréal, un centre de santé et de services sociaux réputé pour son expertise en gérontologie sociale.
Elle termine actuellement un doctorat en travail social à l’Université McGill de Montréal sur le sujet des proches aidants.
Marjorie Silverman donne aussi des conférences au Québec, au Canada et dans d’autres pays.
Elle dispense également des formations pour les divers intervenants dans les domaines de la santé et des services sociaux afin de les outiller dans leurs interventions auprès des proches aidants.
Pour qui avez-vous écrit ce livre?
C’est un livre de partage de connaissances et d’expertises autour du counseling en général et du counseling auprès des proches aidants en particulier. Donc, je vois trois types de professionnels qui peuvent être intéressés par ce livre.
Tout d’abord, les intervenants qui font un travail de suivi psychosocial individuel avec des aidants ou avec d’autres personnes.
Ensuite, comme l’approche multidisciplinaire est de plus en plus valorisée, tous les autres intervenants (infirmières, ergothérapeutes, etc.) même s’ils n’effectuent pas de counseling, pourront, grâce à ce guide, mieux comprendre la réalité des aidants et mieux intervenir.
Et finalement, les professeurs et les élèves dans les collèges et les universités dans les disciplines que je viens de mentionner.

Trackers GPS pour les personnes âgées | Traceur GPS suivi de véhicule

systèmes de repérage GPS, quel que soit votre point de vue personnel sont sur ​​la technologie de surveillance, ont joué un rôle très influent dans la promotion de l'autoroute et de la sécurité routière . C'est parce que les systèmes de suivi de voitures offrent aux entreprises un moyen de gérer l'activité de conduite des employés, les parents d'une méthode secrète pour observer l'activité de conduite chez les adolescentes afin d'assurer un adolescent n'est pas la vitesse et membres de la famille concernée la possibilité de vérifier occasionnellement sur les membres âgés de la famille d'apporter certaines qu'ils sont encore capables de conduire prudemment un véhicule à moteur. Bien que la plupart des gens pensent de dispositifs de suivi conçu pour le suivi des personnes âgées qu'ils pensent de portable systèmes de suivi des personnels qui surveillent les personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de démence la maladie, l'une des formes les plus communes des personnes âgées de suivi consiste à suivre la voiture.

Suivi GPS: Auto-observation personnes âgées

Routière et la sécurité du conducteur est quelque chose qui est importante pour tous parce que nous partageons tous les chaussées, et c'est pourquoi il est si important d'observer les habitudes de conduite des personnes qui pourraient éventuellement besoin de raccrocher les clés de voiture pour de bon. Est-grand-père vraiment perdre sa capacité de conduire un véhicule à moteur, ou il est simplement un peu fatigué aujourd'hui? Est-grand-mère se perdre dans un quartier très bien, ou était-ce un isolat incident? Avec l'aide de systèmes de suivi en direct comme le tracker Silvercloud, les familles peuvent apprendre tout sur un conducteur principal et si oui ou non des solutions alternatives doivent être trouvées pour augmenter la sécurité du conducteur.

Des partenaires s’unissent pour contrer la maltraitance envers les aînés - Vie communautaire - Société - Québec Hebdo

Plusieurs projets sont déjà amorcés

Le Regroupement des Tables de concertation sur les abus, la négligence et la violence faits aux aînés, la Fondation du Centre de santé et de services sociaux de la Vieille Capitale et des intervenants associés au programme Nouveaux Horizons pour les aînés du Canada ont tenu, aujourd’hui, une première journée des partenaires pour contrer la maltraitance envers les personnes âgées.
Sujets :
Centre antifraude du Canada , Service de police , Regroupement québécois des Centres , Canada
Réunis à l’Hôtel Ambassadeur de Beauport, plus de 80 représentants des associations d’aînés, des acteurs du milieu communautaire, des entreprises d’économie sociale, des intervenants du réseau de la santé et des services sociaux et des organismes gouvernementaux se sont concertés autour de trois thèmes. Ils ont profité de l’occasion pour échanger sur les projets et les actions en lien avec la lutte à la maltraitance, dresser un portrait des initiatives en cours dans la région et s’informer sur les nouvelles formes de maltraitance, notamment la fraude par les réseaux sociaux et les agressions sexuelles.
Recrudescence du télémarketing frauduleux
Conférencier invité, le caporal Charles Vallée de la Gendarmerie royale du Canada a transmis de l’information sur le télémarketing frauduleux en sensibilisant les participants aux méthodes les plus connues employées par les gens qui sollicitent par téléphone et Internet. Il a d’ailleurs donné comme référence le Centre antifraude du Canada et invité les gens âgés à visiter le site www.centreantifraude.ca pour obtenir les renseignements à jour sur ces actes répréhensibles.
Une agente de prévention du Service de police de la Ville de Québec a parlé, pour sa part, des fraudes par les réseaux sociaux et du vol d’identité et de son côté le Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel a complété les présentations avec un exposé touchant particulièrement les personnes âgées.
Un vaste programme de formation
Le coordonnateur du plan d’action régional pour contrer la maltraitance envers les aînés, Robert Simard, a souligné que cette première journée des partenaires a été rendue possible grâce à une subvention du programme fédéral Nouveaux Horizons pour les aînés du Canada.
«L’objectif principal du projet est de réussir à mettre tous ces intervenants en réseau et de leur offrir un programme de formation. On parle ici de tout le personnel qui travaille en dehors du réseau de la santé, dans les institutions financières, les coopératives de service à domicile, les organismes communautaires et les résidences privées d’hébergement. Ce n’est pas une mince tâche, mais une rencontre tenue avec succès comme aujourd’hui va beaucoup nous aider», a affirmé M. Simard.

Patients âgés: avez-vous une solution? | Lise BusqueInfirmière auxiliaire dans un CHSLD, l'auteure réagit à la publication, vendredi dernier, des textes sur les chutes des personnes âgées dans les CHSLD. | Opinions

Lise Busque
Infirmière auxiliaire dans un CHSLD, l'auteure réagit à la publication, vendredi dernier, des textes sur les chutes des personnes âgées dans les CHSLD.


Oui, des centaines de personnes âgées sont victimes de chutes et, oui, les conséquences sont graves. Croyez-moi, tout est fait par le personnel soignant pour les éviter.
Que faut-il faire? Avez-vous la réponse?
Je suis infirmière auxiliaire depuis une trentaine d'années et je travaille main dans la main avec des personnes âgées, au sens propre du mot. Combien de fois faut-il les tenir par la main, pour les faire marcher, pour les consoler, pour attirer un regard, ou pour leur montrer notre compassion.
Notre travail consiste à protéger vos parents. C'est ce que nous faisons. Je travaille de nuit depuis 17 ans. La nuit est propice aux chutes. Pourquoi? Parce que les personnes âgées dorment peu et c'est la nuit qu'ils sont anxieux. Plusieurs sont désorientés dans le temps. Ils ne savent plus si c'est le jour et la nuit. Ils veulent se lever...
Alors cette situation augmente le risque de chute. Avez-vous déjà essayé de convaincre un homme ou une femme adulte de ne pas se lever seule parce qu'elle peut tomber?
Eux, ils croient fermement qu'ils sont encore capables de marcher et surtout de se lever seul. Ils oublient qu'ils ne sont plus capables, qu'ils n'ont plus la force physique pour le faire.
Le personnel de nuit est réduit. Parce que les gens croient que les malades dorment.
Allez passer une nuit avec votre parent dans un centre. Souvent, il y a cinq personnes qui s'occupent de 250 patients. La plupart sont en perte d'autonomie et les autres en déficits cognitifs. Que feriez-vous?
Le personnel fait des tournées visuelles aux heures. Les patients les plus à risque de chuter sont visitées aux 15 à 30 minutes. N'oubliez pas, entretemps, il y a des tâches à accomplir.
Les contentions physiques la nuit sont déconseillées. Il faut une prescription médicale. Donc, risque de chute élevé.
Nous montons les ridelles du lit. Il y a une bonne contention, très sécuritaire: la Ségufix. C'est un tissu, installée sous la base du lit, avec une bande qui peut être attachée à la taille avec une clé aimantée. Le patient est rarement capable de l'enlever.
Il y a aussi les contentions psychiques. Les familles sont souvent en désaccord. Il faut aussi une prescription médicale. Il y a des restrictions et des conséquences à la médication. Le lendemain, les patients sont parfois confus, ils manquent d'équilibre. Donc, risque de chute.
Il y a aussi le T.A.B. C'est un petit appareil qui est connecté à la cloche d'appel. Une petite boîte est installée à la tête du lit et reliée à une petite corde avec une pince au bout, que l'on attache au vêtement du patient ou aux couvertures. Lorsque le patient essaie de se lever ou de s'asseoir dans son lit, la corde déclenche l'alarme. Mais souvent, le patient est capable d'enlever la pince...
Avez-vous une solution? Si oui, dépêchez-vous de nous la transmettre.
Vos parents, nous les aimons. Nous sommes aussi attristés que vous lorsque nous retrouvons votre mère et votre père par terre avec une fracture. Parce que ça pourrait être
ma mère ou mon père. Et cette situation augmente en même temps notre surcharge de travail?: rapport d'accident à compléter, évaluation, mobilisation du patient et du personnel restreint, transfert en ambulance, appels à la famille, etc.
Aidez-nous, essayons de trouver une solution positive ensemble.

L'âgisme: un combat à finir - Actualité régionale - Actualités - L'Action

Conférence du Dr André Davignon

«Quand on a 70 ans, les gens s'éloignent. Quand on a 75 ans, ils s'éloignent encore plus. Le pire, c'est quand on a 80 ans. Là, c'est l'horreur. Nous sommes 300 000 de 80 ans et plus au Québec et la société ne sait pas quoi faire avec nous, alors on attend.»
Sujets :
Université de Montréal , Joliette , Québec
Le Dr André Davignon est l'un des fondateurs de l'Observatoire vieillissement et société, une corporation à but non lucratif qui se consacre à la lutte contre l'âgisme. Lundi dernier, il a prononcé une conférence dans le cadre du premier colloque régional sur la maltraitance envers les aînés. Une présentation qui a bien suscité quelques rires, mais qui, surtout, a jeté les bases d'une profonde réflexion.
L'âgisme, comme l'indique la chercheuse Martine Lagacé, vise «à mettre sur une voie d'accotement une personne, simplement sur la base de l'âge… c'est l'exclusion».
C'est de penser que les personnes du troisième âge sont un fardeau et une menace pour la croissance économique, c'est de considérer ces travailleurs comme un frein à la productivité en entreprise, c'est de croire qu'ils sont égocentriques, fragiles, laids, résistants aux changements et aux nouvelles technologies.
Le Dr Davignon a vécu l'âgisme.
«Ça commence lentement. C'est insidieux. Quand j'ai eu 61 ans, le doyen m'a téléphoné et m'a dit qu'il avait un problème avec mon salaire, car ça correspondait au salaire de deux professeurs qui, eux, représentaient l'avenir de la faculté [de médecine de l'Université de Montréal]. Quelques années plus tard, à l'hôpital, mon patron a fait un plan de restructuration et je n'étais pas dedans», dit-il.
Le cardiologue pédiatre ne s'est pas laissé abattre, a poursuivi l'institution et a gagné. Cette discrimination basée sur l'âge a pris différentes formes au fil des ans, étant tantôt associée au monde du travail, tantôt à la vie familiale, tantôt au domaine de la santé.
«C'est épouvantable l'âgisme. C'est dangereux, car on ne sait pas où ça va nous conduire», affirme-t-il.
Le Dr André Davignon ne cache d'ailleurs pas ses inquiétudes par rapport à l'euthanasie et à l'attitude de certains professionnels de la santé. Il affiche clairement sa position… Un discours que l'on n'entend pas fréquemment et qui a été reçu par une pluie d'applaudissements.
«Il faut lutter, car sinon ils vont soit nous avoir à l'écoeurement, avec des soins de plus en plus difficiles, soit de façon chrétienne, par compassion, en nous disant qu'ils ne peuvent pas laisser souffrir les pauvres vieux. Tout cela, c'est de la folie. On ne peut jamais savoir si une personne va mourir ou si elle va récupérer.»
Une Charte des droits et libertés des personnes âgées
Le conférencier a annoncé, lors de son passage à Joliette, que l'Observatoire vieillissement et société travaille à l'élaboration d'une Charte des droits et libertés des personnes âgées, une première au Québec. Ce document sera placardé dans tous les centres d'hébergement et endroits où vivent les aînés. «Et nous allons publier la liste des établissements qui ne voudront pas l'afficher.»

Un «PARAVAN» pour les aînés moins avisés | Jérôme Gaudreau | Estrie

(COOKSHIRE-EATON) Deux programmes régionaux concernant la sécurité des aînés viennent d'être lancés: Aîné-Avisé et le Programme d'accompagnement et de ressources pour les aînés vulnérables aux abus et négligences (PARAVAN).
Le premier a comme but de prévenir les abus envers les aînés et le second, de supporter les victimes dans leur implication à travers le processus judiciaire et personnel.
Mis sur pied par le réseau FADOQ Estrie, le Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC) et la Sûreté du Québec, le projet Aîné-Avisé consiste d'abord à mieux outiller les personnes aînées afin d'éviter les différents types d'abus et de fraudes.
Un policier et un bénévole rencontreront prochainement les groupes d'aînés intéressés et offriront leurs conseils tout en répondant aux questions sur la prévention et en les dirigeant vers les bonnes ressources. Lors du projet-pilote tenu du mois de mars jusqu'au mois de juin, 28 séances d'information ont été données à 380 aînés de la région.

Aînés vulnérables: Lisette Lapointe demande un plan d'urgence | Ariane Lacoursière | Politique québécoise

La porte-parole de l'opposition officielle en matière d'aînés, Lisette Lapointe, n'en peut plus d'entendre parler de cas d'abus envers les personnes âgées. Hier, elle a réclamé l'adoption d'un «plan d'urgence» pour protéger les aînés vulnérables. Au même moment, le gouvernement de Jean Charest a tout fait pour défendre sa gestion des soins aux aînés.
«On ne peut pas faire autrement que d'être inquiet devant la multiplication des cas d'abus envers les aînés», a déclaré Mme Lapointe. Selon elle, le gouvernement Charest «mérite un blâme sévère pour son incurie à l'endroit des aînés vulnérables».
Mme Lapointe a rappelé que 7200 personnes attendent une place en CHSLD au Québec, que le processus de certification des résidences privées, qui devait être terminé en 2009, ne l'est toujours pas et que les nouvelles normes de certification, promises depuis un an par le gouvernement, n'ont toujours pas été annoncées. «Et il est survenu 28 décès pour cause de négligence en 28 mois. C'est un décès par mois!» a lancé Mme Lapointe.
De passage à Montréal, le premier ministre Jean Charest a répondu que Mme Lapointe «est en retard» avec cette demande de plan d'urgence pour les aînés: «On a annoncé un plan de 150 millions de dollars dès cette année et de 200 millions l'an prochain pour aider les aînés. On va intervenir sur les besoins spécifiques de chaque région. On investit beaucoup. Et aux dernières nouvelles, on est les premiers à avoir adopté un processus de certification des résidences privées.»
«Le plan du gouvernement va créer 700 nouvelles places en CHSLD, mais il a justement éliminé 2200 places dans les dernières années! Le plan du gouvernement n'arrêtera pas la négligence envers les aînés», martèle Mme Lapointe. Parmi les mesures proposées dans son plan d'urgence, Mme Lapointe souhaite que la loi du coroner soit modifiée afin que toute mort survenue dans un CHSLD, une ressource intermédiaire ou une résidence privée pour aînés soit obligatoirement déclarée au coroner, qui pourra alors investiguer s'il le désire. Elle espère également qu'un véritable système d'inspection des milieux d'hébergement soit mis sur pied.
20 millions en 5 ans
«Les déclarations de Mme Lapointe sont indignes. Elle inquiète les personnes âgées vulnérables», a déclaré la ministre déléguée aux Services sociaux, Dominique Vien, lors d'un point de presse tenu en après-midi.
Également présente au point de presse, la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, a dit que son Plan d'action pour contrer la maltraitance envers les aînés, doté d'une enveloppe de 20 millions en 5 ans, est en marche. Elle a rappelé que la ligne Info-Abus remporte déjà un franc succès et que des coordonnateurs à la maltraitance seront nommés sous peu dans toutes les régions du Québec. «La loi sur la déclaration des décès sera aussi modifiée et les morts par négligence devront être déclarées, a affirmé Mme Blais. La négligence envers les aînés, c'est inacceptable et on met tout en oeuvre pour la contrer.»

Décès d'aînés: la négligence enquêtée par les coroners - Actualité régionale - Actualités - L'Action

La ministre Marguerite Blais de passage à Joliette

«L'étau se resserre. Les gens qui n'agiront pas correctement envers les personnes âgées seront débusqués et poursuivis», a lancé la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, quelques minutes après avoir annoncé que le gouvernement donnera plus de dents à la Loi sur la recherche des causes et des circonstances des décès.
Sujets :
Centre d'hébergement , CHSLD , Joliette , Québec
Présente pour le lancement du premier colloque régional sur la maltraitance envers les aînés, ce lundi, à Joliette, la ministre a fait savoir que la Loi sera modifiée de façon à y inclure la notion de négligence. Plus précisément, ce concept sera introduit dans la liste des circonstances visées par l’avis obligatoire au coroner.
«Ce que ça veut dire, c'est que nous devrons faire attention et protéger nos aînés», a-t-elle affirmé.
Celle-ci a évidemment profité de la tribune pour glisser un mot sur le plan d'action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes âgées, lequel bénéficie d'un investissement de 20 millions de dollars sur cinq ans.
«Je veux un plan vivant, et non pas un plan qui va dormir sur les tablettes. Ce plan va bouger. Nous aurons une campagne de sensibilisation tous les ans jusqu'en 2015. Nous avons aussi lancé une ligne téléphonique et une chaire de recherche universitaire», a rappelé la ministre.
Marguerite Blais a ajouté que, toujours dans le cadre de ce plan, un poste de coordonnateur à la maltraitance sera créé dans toutes les régions du Québec.
«Dans Lanaudière, vous aurez votre coordonnateur qui retournera toutes les pierres sur le terrain pour voir ce qui se fait et ce qui ne se fait pas», a-t-elle dit sans toutefois préciser quand cette ressource entrera en fonction.
À cette mesure, se joint l'élaboration de la politique «Vieillir chez soi» et le désir de la ministre de développer le soutien à domicile.
«Car les gens veulent demeurer et veulent mourir chez eux. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui voulait vivre en Centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Il faut agir», a-t-elle fait valoir.

Un support fiscal pour les aidants naturels

Josée Jeffrey, D. Fisc., Pl. fin.
Chronique
De nos jours, un grand nombre de personnes âgées ou de personnes souffrant de déficience physique ou mentale sont hébergées par un membre de leur famille. Ces aidants naturels fournissent l’aide nécessaire à leurs parents afin de leur permettre de vivre au sein de la collectivité et très souvent, ils ne sont pas rémunérés pour le faire. Nos gouvernements sont conscients de cette réalité et c’est pourquoi ils ont mis en place des allègements fiscaux pour ces personnes aidantes.

Photo : Reuters
Le montant pour aidants naturels au fédéral
Le montant pour aidants naturels est un crédit non remboursable pouvant être réclamé si vous hébergez ou subvenez aux besoins d’un parent proche âgé de 65 ans ou plus à un moment donné dans l’année. Ce proche peut être votre parent ou votre grand parent, y compris ceux du conjoint. Le crédit est aussi accordé pour une personne âgée de 18 ans ou plus à votre charge ayant une déficience mentale ou physique. Il peut d’agir de votre enfant, votre frère ou votre sœur, de votre neveu ou de votre nièce, de votre oncle ou de votre tante, d’un de vos parents ou de vos grands-parents (âgés de moins de 65 ans).
Pour l’année 2010, le montant maximal du crédit est de 4 223 $ et il est réduit par le revenu du parent ou de la personne handicapée de plus de 14 422 $. Le crédit est nul dès que ce revenu atteint 18 645 $.
Le montant net maximal à récupérer sur votre déclaration de revenus fédérale de l’année 2010 représente un montant de 528,93 $.
Au fédéral seulement, le crédit peut aussi être accordé à un fils ou une fille qui subvient aux besoins de son parent ou grand parent sans être locataire ou propriétaire du logement pourvu qu’il participe aux dépenses relatives au logement.
Le crédit d’impôt pour aidant naturel au Québec
Au Québec, le crédit d’impôt pour aidant naturel est remboursable. Pour y avoir droit, vous devez résidez au Québec le 31 décembre 2010 et hébergez un proche admissible âgé de 70 ans ou plus tout au long de l’année (365 jours consécutifs), dont au moins 183 jours en 2010. Le crédit peut aussi être réclamé pour une personne âgée de 18 ans et plus au 31 décembre 2010 habitant avec vous atteinte d’une déficience mentale ou physique grave et prolongée. (Calcul au prorata si l’enfant a atteint 18 ans en 2010).
Vous devrez remplir l’annexe H ainsi que le formulaire TP-1029.8.61.64 si vous demandez le crédit pour plus de deux proches. Le crédit d’impôt remboursable de base est de 584 $ pour chaque proche hébergée admissible, et ce, qu’importe son revenu. Un crédit additionnel pouvant atteindre 478 $ peut être réclamé si son revenu n’excède pas 21 235 $. Le crédit est nul dès que ce revenu atteint 24 223 $.
Le montant net maximal à récupérer sur votre déclaration de revenus au Québec de l’année 2010 représente un montant de 1062 $. Si deux personnes ont hébergé la même personne, le crédit peut être fractionné.
Prenez note qu’au Québec, vous ne pouvez demander ce crédit si vous êtres copropriétaires ou colocataires du logement que vous habitez avec la personne visée par cette mesure fiscale.
Qu’est-ce qu’un proche admissible ? Il s’agit de votre enfant, votre petit-fils ou petite-fille, votre neveu ou nièce, votre frère ou sœur, votre père ou mère, votre grand-père ou grand-mère, votre oncle ou tante, votre grand-oncle ou grand-tante, y compris ceux de votre conjoint.
Crédit d'impôt pour répit à un aidant naturel
Depuis 2008, vous pouvez réclamer un crédit pouvant atteindre 1 560 $ par année, au Québec seulement. Ce montant représente 30 % des frais payés par l’aidant naturel, jusqu’à concurrence de 5 200 $. Ces frais ont été payés pour obtenir des services spécialisés de relève, la garde ou la surveillance d’une personne atteinte d’une incapacité significative.
Si votre revenu familial annuel dépasse 51 425 $ (pour l’année 2010), le crédit auquel vous avez droit sera réduit de 3 % de la portion de ce revenu.

» Le patient a toujours tort | Le blogue de l'édito

Ariane Krol
Une dame de 80 ans doit se faire opérer pour un anévrisme. Une chirurgie majeure. Ses deux filles, qui habitent à Vancouver, traversent le pays pour être à ses côtés. La dame a subi une préparation assez pénible et reçu des médicaments pour l’intervention. L’équipe chirurgicale est prête mais…. l’opération est annulée à la dernière minute: il n’y a pas de lit disponible pour accueillir la patiente après.
Vous avez déjà entendu cette histoire? Elle s’est pourtant déroulée à Ottawa. Mais elle ressemble à tant d’autres cas vécus ici et dans d’autres provinces. C’est le médecin-chef de l’Hôpital d’Ottawa qui la raconte dans le Globe and Mail. Elle m’a frappée parce qu’elle illustre le grand mal de cette organisation qu’on appelle notre système de santé actuel: l’absence d’imputabilité.
Je ne parle pas des médecins, infirmières et autres professionnels qui ont, justement, une responsabilité professionnelle. Je parle du système et de ses composantes, comme les hôpitaux, qui ont perdu tout contact avec les responsabilités qu’ils devraient avoir comme organisation. On vous donne un rendez-vous pour une chirurgie, mais ça n’engage à rien. On a congé pour la Saint-Valentin, mais on ne se donne même pas la peine de le mentionner sur le message enregistré indiquant les heures d’ouverture. Le patient? Pffff!
On dirait qu’à partir du moment où il ne s’agit pas d’une question de vie ou de mort, tout est devenu acceptable. Une sorte de cercle vicieux où les problèmes connus justifient tous les autres. Il faut dire que l’inspiration vient d’en haut. L’hôpital qui se mettrait en tête d’offrir un service à la clientèle impeccable, en ne donnant pas tous ses rendez-vous de l’avant-midi à 8h du matin pour éviter aux patients de poireauter dans les salles d’attente, ne serait aucunement récompensé. Et je n’ose même pas imaginer ce qui arriverait à l’établissement qui ferait le choix de privilégier les chirurgies prévues sur tout le reste, y compris l’urgence.
Le Globe revient aussi sur les personnes âgées en attente d’hébergement ou de réadaptation qui encombrent des lits d’hôpital. Québec a annoncé récemment des investissements pour cette clientèle. Je veux bien, mais pourquoi avoir attendu tout ce temps: ça fait des années qu’on nous promet de libérer ces lits-là. J’irais même plus loin: pourquoi est-ce la responsabilité des hôpitaux de les garder en attendant? Tant qu’on leur demandera de gaspiller leurs ressources sur des gens qui ne sont pas malades, il ne faudra pas s’étonner qu’il leur en manque pour s’occuper des vrais patients. Mais cette clientèle-là n’a rien à dire, n’est-ce pas?

17 mars 2011

Articles rédigés par Dr Bernard Groulx - Anciens Combattants Canada

Publications de Dr Bernard Groulx

YouTube - La maladie d'Alzheimer (cours)

IUGM - Vidéos

Marcher vers le mieux (2009)
Quelle est la qualité des soins et des services offerte à nos patients âgés dans les hôpitaux au Québec ? « Marcher vers le mieux » donne la parole à Louis-Claude Trudel, 80 ans et à deux membres de sa famille, sur son expérience en salle d'urgence. L'environnement, l'information, la communication et l'accueil sont au cœur de ce touchant témoignage. Appuyé par des commentaires réfléchis d'une infirmière et d'un médecin, ce document suscite la réflexion sur les interventions professionnelles auprès des personnes âgées. Ce film s'adresse aux professeurs, aux étudiants ainsi qu'aux professionnels de la santé.


Vivre chez-moi (1993)
Des personnes âgées aux prises avec des situations de handicap et leurs proches témoignent de leur choix de demeurer chez eux le plus longtemps possible. Version anglaise disponible.


La manipulation des fauteuils roulants (2003)
Cette vidéo d´enseignement démontre les différentes manipulations possibles avec les fauteuils roulants gériatriques et bases roulantes. Elle permet aux soins infirmiers, aux bénévoles et aux préposés aux bénéficiaires de se familiariser avec les manipulations les plus courantes et de connaître les principaux mécanismes d´action sur les fauteuils utilisés en gériatrie.


Les appareils auditifs : la pose et l´entretien en un tour de main (2003)
Grâce à cette trousse d´apprentissage, les intervenants qui travaillent auprès des personnes âgées en perte d´autonomie jouiront d´une meilleure connaissance de la pose, du retrait et de l´entretien des appareils contour d´oreille, intra-auriculaire et intra-canal. Cette trousse comprend trois outils :
  • une démonstration audiovisuelle de 17 minutes disponible en format VHS ou DVD ;
  • quatre carnets* illustrés en couleur, format de poche, qui résument la démonstration audiovisuelle et répondent aux questions fréquentes ;
  • 15 feuillets*, pouvant être expliqués et distribués à l´entourage des personnes malentendantes, qui présentent les étapes de la pose et du retrait des trois types d´appareils.

Assistance à l'alimentation : Préparation au repas et communication - Le préposé au coeur des soins des aînés (2008)
Cet outil pédagogique est destiné aux formateurs chargés du soutien et du développement des compétences des préposés. Préparation aux repas et communication révise les principes reliés à la préparation et à l'accompagnement des personnes âgées qui présentent peu de difficultés au cours des repas, tout en mettant l'accent sur la communication. Le document inclut un guide général, un manuel du formateur, des outils d'accompagnement et une vidéo servant d'amorce à la réflexion sur les comportements à privilégier. (Vidéo + Livre)


Quand aider rime avec aimer (1998)
Des aidants naturels décrivent avec émotion leurs relations dynamiques avec un parent en perte d´autonomie.


Le coeur à bout de bras (2002)
Outil d´animation de groupes, cette vidéo illustre la situation de trois aidants à différentes étapes de la perte d´autonomie de leur parent âgé : l´impact du virage ambulatoire, le maintien à domicile et l´hébergement en soins de longue durée.


Les ceintures au fauteuil (2006)
Cette vidéo s´adresse au personnel soignant. Avec l'objectif d´optimiser le confort et la sécurité des résidents, deux ergothérapeutes démontrent les techniques d´utilisation et les caractéristiques de divers types de ceintures au fauteuil utilisées à l´Institut universitaire de gériatrie de Montréal.




13 mars 2011

Horreur au CHSLD | Ariane Lacoursière | Montréal

Les photos donnent froid dans le dos. Le visage enflé et en sang, Muriel Rougeau est étendue sur son lit d'hôpital. Un peu avant Noël, cette dame de 92 ans a fait une chute au CHSLD Légaré, à Montréal. Depuis, elle ne parle plus. Ne mange plus. Les derniers mots qu'elle a prononcés, «j'ai mal, j'ai mal», remontent à plusieurs semaines.
Suzanne Dagenais trouve insupportable de voir ainsi souffrir sa mère. Elle ne peut en parler sans verser quelques larmes.
Chaque année, des centaines de personnes âgées sont victimes de chutes dans la province. Pour Mme Dagenais, les conséquences de ces accidents sont graves, et tout devrait être fait pour les éviter.
Mme Rougeau habitait depuis six ans au CHSLD Légaré. En légère perte d'autonomie, elle avait besoin d'un encadrement serré. Puisqu'elle était faible physiquement, elle était à risque de chuter. «Il y avait dans son lit une alarme qui sonnait quand maman se levait, pour que les préposés viennent. J'ai demandé plusieurs fois que cette alarme soit réparée parce qu'elle était défectueuse. Je ne sais pas si elle fonctionnait le soir de l'accident», dit Mme Dagenais.
Après un repas avec sa mère, Mme Dagenais a quitté le CHSLD le 22 décembre à 20h. Vers 1h du matin, sa mère a été trouvée inconsciente sur le sol de sa chambre. Elle était tombée. Sa mâchoire supérieure et son poignet étaient fracturés?; son nez, littéralement broyé. Ses sinus ont été en hémorragie pendant plus de 20 heures. «Combien de temps a-t-elle passé au sol? On l'ignore, dit Mme Dagenais. Mais ce que je sais, c'est qu'elle souffre. Énormément.»
La porte-parole du centre de santé et de services sociaux d'Ahuntsic-Montréal-Nord, Isabelle Gagné, affirme qu'une enquête interne a été menée à la suite de la chute de Mme Rougeau. «Tout était en place sur le plan de la sécurité. Il n'y a pas eu non plus de faute d'un employé. Il s'agit d'un accident, tout simplement.»
Après son accident, Mme Rougeau a passé plus de 40 jours à l'hôpital de St. Mary et a dû recevoir quatre transfusions de plasma. Dans les premières heures, elle répétait?: «J'ai mal... J'ai mal», sous le regard impuissant de sa fille. «Je ne pouvais rien faire! Elle qui n'a jamais fait de mal à une mouche de toute sa vie a réellement souffert», raconte Mme Dagenais, un sanglot dans la voix.
Depuis l'accident, Mme Rougeau ne parle plus, ne mange plus et ne marche plus. «Je trouve ça épouvantable. C'est comme si je n'avais pas été capable de m'occuper d'elle. Je ne dors plus. Je veux que les gens prennent conscience de ce qui peut arriver. De ce qui est arrivé! Les gens ne sont pas conscients de la douleur éprouvée par ma mère», souffle Mme Dagenais, qui croit que les jours de sa mère sont comptés.
14 000 hospitalisations par année
Dans une étude publiée en 2005, l'Institut national de santé publique du Québec a révélé que 14 000 aînés sont hospitalisés chaque année à la suite d'une chute. Environ 600 en meurent. En plus des nombreuses blessures que causent les chutes, plusieurs personnes âgées qui en sont victimes deviennent plus craintives, explique le Dr David Lussier, de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal. «Quand les gens ont peur de tomber, ils se mobilisent moins et une perte d'autonomie peut s'ensuivre.»
L'an dernier, le Bureau du coroner a enquêté sur la mort de 88 personnes âgées à la suite d'une chute suspecte. En 2009, l'actuel président de l'Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées (AQDR), Louis Plamondon, a scruté les rapports du coroner et a démontré que 34 aînés meurent chaque année au Québec à la suite d'une chute qui aurait pu être évitée.
Et cette donnée n'est selon lui que la pointe de l'iceberg puisque plusieurs cas ne font pas l'objet d'une enquête du coroner. «Des tonnes de recommandations et de bonnes pratiques existent pour amener les établissements à prévenir les chutes. Malgré tout, les chutes restent la cause la plus fréquente de mort par négligence chez les aînés du Québec. Il faut faire quelque chose», dénonce M. Plamondon.
Le Dr Lussier reconnaît qu'il peut être difficile d'éviter les chutes chez les aînés, mais que tous devraient adopter des mesures de prévention de base, comme faire de l'exercice, porter de bons souliers, profiter d'un bon éclairage, éviter les obstacles et mettre ses lunettes.

8 mars 2011

Journal de Québec – Actualités - Les aidants naturels ont besoin de répit

LAVAL - Après plusieurs années de sensibilisation auprès du gouvernement provincial, les aidants naturels du Québec commencent à récolter le fruit de leurs efforts.
«Tout n’est pas fait, mais on sent qu’il y a une percée, a déclaré la chanteuse Chloé Sainte-Marie en entrevue à «L’Écho de Laval». La ministre des Aînés a donné son aval à 43 projets cette année. Les montants annoncés ne sont pas énormes, mais il semble que nos demandes aient été comprises.»
En 2010-2011, le gouvernement québécois a consacré une enveloppe de 6 millions $ sur trois ans au financement de projets destinés aux proches aidants. La semaine dernière, Jean Charest et ses ministres ont également annoncé des investissements importants dans les services de soutien à domicile pour les personnes âgées, parmi lesquelles on compte plusieurs aidants naturels.
«Le système traditionnel ne suffit plus, a souligné Chloé Sainte-Marie. Les aidants, on est du «cheap labor» pour le gouvernement. Le système de santé a besoin de nous. L’État doit absolument prioriser le soutien à domicile, et offrir du répit à court terme.»
Aidants lavallois
Lundi, la ministre des Aînés Marguerite Blais a annoncé le versement d’une somme de 240 000$ qui servira au financement d’un service de répit pour les personnes aidantes de la région.
Un montant de 25 000$ permettra également à l’Association lavalloise des personnes aidantes (ALPA) de sensibiliser les employeurs à la réalité que vivent quotidiennement les aidants naturels.
«Ces annonces permettront à l’ALPA de créer des conditions positives pour éviter l’épuisement de ses membres», a noté Alain Paquet, ministre délégué aux Finances et député de Laval-des-Rapides.
«L’ALPA nous donne droit au répit, a fait valoir Georgette Lemieux-Houle, 71 ans, aidante naturelle depuis 35 ans. Les rencontres que j’ai faites ici m’ont fait un bien immense.»
Selon Lily Tremblay, directrice de l’ALPA, 90 proches aidants attendent présentement une place dans les programmes de répit à court terme de l’organisme.
À l’heure actuelle, on estime à 300 000 le nombre de personnes qui remplissent le rôle d’aidant naturel au Québec.

6 mars 2011

La communication entre les résidents et les soignants dans les structures d’hébergement à long terme - Le blog de mythe-alzheimer.over-blog.com

Le système de codage utilisé distinguait 9 types différents de consigne ; pour chaque type de consigne étaient distinguées des consignes alpha (réalisables, spécifiques, appropriées) et des consignes beta (la personne n’était pas en mesure de répondre à la consigne du fait que la consigne était vague, interrompue, indirecte ou soumise à interférence). Ainsi, un des types de consigne correspondait à des questions impliquant la réalisation d’une réponse motrice : une consigne codée alpha était p. ex. : « Pouvez-vous lever votre pied ? », alors qu’une consigne codée beta était, p. ex., « Pouvez-vous m’aider ? ». Un autre type de consigne correspondait à des interdictions : une consigne codée alpha était, p. ex., « Ne vous asseyez pas !», alors qu’une consigne codée beta était, p. ex., « Non ! ». Quand une consigne verbale correspondait à une consigne beta (p. ex., « prenez cela ! »), mais était accompagnée d’un geste spécifique (p. ex., indiquant l’objet à prendre), la consigne était codée alpha.

La « compliance » (la réalisation effective de l’action par la personne âgée) était définie comme un comportement approprié initié endéans les 5 secondes après la consigne et qui se terminait par la réalisation de ce qui avait été demandé. La « non compliance » (l’absence de réalisation) était définie par l’absence d’initiation de la réponse appropriée endéans les 5 secondes après la consigne. La « compliance forcée » était définie par le fait que la réponse appropriée était réalisée par le soignant plutôt que par le résident. Si la « compliance forcée » était observée endéans 5 secondes après la consigne, elle était à la fois codée comme consigne beta et réalisation forcée


Si l’on se penche sur l’influence du type de consigne, il apparaît que le fait de demander à une personne âgée si elle veut bien effectuer une action (sous forme de question) est moins efficace que de lui dire directement de le faire et de le répéter si nécessaire. Même quand les consignes sous forme de question sont spécifiques (consignes alpha ; p. ex., « Pouvez vous lever votre pied ? »), elles n’aboutissent à des réponses « compliantes » que dans 50% des cas. Ainsi, globalement, les consignes qui sont formulées de façon directe, les consignes qui sont répétées exactement de la même façon et aussi les consignes qui clarifient une consigne antérieure conduisent à une « compliance » plus élevée,

De plus, les consignes de « collaboration », formulées à la troisième personne du singulier ou à la première personne du pluriel et considérées comme une manifestation du parler « personnes âgées » (« Nous devons nous habiller ») produisent autant de réponses « compliantes » que de réponses « non compliantes ». Les consignes indirectes (consignes beta où l’énoncé n’indique qu’indirectement ce qui est attendu, comme, p. ex. , « Vos lunettes sont ici », « Prenez votre temps ») conduisent aussi à un taux élevé de réponses « non compliantes ».

Enfin, il faut relever que 10 % de toutes les consignes amènent à une « compliance forcée » (22% de toutes les consignes beta) : ainsi, plutôt que de diriger verbalement une réponse comportementale, les soignants ont tendance à réaliser eux-mêmes la tâche et c’est particulièrement vrai pour certains types de consignes comme, p. ex., les consignes indirectes et les consignes de « collaboration ». Idéalement, les interactions dans les soins devraient permettre d’accroître l’autonomie des personnes âgées. Dans ce contexte, deux hypothèses peuvent être proposées pour rendre compte du taux élevé de « compliance forcée » : une communication inefficace ou des contraintes institutionnelles de temps.