28 octobre 2010

Commission parlementaire sur l'euthanasie: un choix parfois obligé | Claudette Samson | Santé

Soins palliatifs
En début de matinée, la Commission a entendu le Réseau des soins palliatifs du Québec, venu défendre l'opinion contraire. L'organisation plaide pour un développement de soins de fin de vie de qualité et accessibles au plus grand nombre, ce qui aurait pour effet de réduire la demande pour l'aide à mourir. Cette thèse est toutefois contestée à la lumière de ce qui s'est produit dans d'autres pays.
Sa présidente, la Dre Justine Farley, invoque elle aussi le respect de la personne. Elle a dit appréhender les dérives d'une légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté.
Il arrive que ce soient les familles qui sont souffrantes et qui demandent l'euthanasie. Et si la personne mourante le demande elle-même, est-ce la fatigue de ses proches qui la motive? demande-t-elle.
Déjà, selon elle, des gens refusent les soins palliatifs parce qu'ils les comprennent mal, craignant justement que l'on n'abrège leurs jours, contre leur volonté. Les soins palliatifs ne sont pas seulement un accompagnement vers la mort, mais aussi un soutien à la vie, jusqu'à la fin, a-t-elle plutôt souligné.

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