19 octobre 2010

Diminution des services en gérontopsychiatrie: les centres d'hébergement peu inquiets | Claudette Samson | Santé

Pas une bonne nouvelle
«C'est sûr, c'est un recul, ce n'est pas une bonne nouvelle», dit-il. Et cela d'autant plus que le CSSS espérait qu'à terme, ses huit centres d'hébergement seraient couverts, alors que ce n'était le cas que pour trois d'entre eux. «L'Institut n'a jamais été capable de couvrir l'ensemble des besoins», fait-il remarquer.
Il salue par contre l'existence de trois postes d'infirmières de liaison, qui font le pont entre les centres d'hébergement et l'Institut. «Ça, c'est très précieux et ça continue.»
Il espère qu'il sera possible de réduire au minimum les visites à l'hôpital. Ce sont plus les problèmes de médication que les troubles de comportement qui sont difficiles à gérer à l'interne, dit-il.
Le son de cloche est sensiblement le même au CSSS Québec-Nord. La directrice adjointe, Nathalie Petitclerc, mise sur l'autonomie développée par les équipes soignantes pour traiter les résidants présentant un trouble mental.
Le recours à un gérontopsychiatre demeurait l'exception. Et en cas de situation très complexe, les centres d'hébergement auront toujours accès aux huit lits d'évaluation de l'Institut, dit-elle.

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